Le président russe, Vladimir poutine a refusé hier de rencontrer son homologue turc malgré l’insistance de ce dernier. Le chef du Kremlin a, au contraire, renchérit et accusé Ankara d’avoir abattu son bombardier, la semaine dernière, pour couvrir le trafic de pétrole de l‘État islamique (EI) en Syrie.
“Nous avons toutes les raisons de penser que la décision d’abattre notre avion a été dictée par la volonté de protéger ces chemins d’acheminement de pétrole vers le territoire turc, justement vers ces ports depuis lesquels il est chargé sur des navires-citernes.”
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, refuse de son côté de s’excuser et maintient avoir agi légitimement pour protéger son espace aérien.
“On arrive à rien avec des calomnies. J’affirme clairement que si ce [trafic] est prouvé, je démissionne. Mais je demande à M. Poutine : démissionneriez-vous (si ce n’est pas le cas ) ? “
Loin des tensions diplomatiques, le corps du lieutenant-colonel Oleg Pechkov, le pilote du bombardier abattu, a été rapatrié hier en Russie. Tout comme celui du soldat d’infanterie de marine russe mort lors d’une tentative de sauvetage en Syrie.