Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Sghir Saâdaoui, a présidé une conférence nationale dédiée aux préparatifs du troisième trimestre scolaire et à la mise en œuvre de la décision du président de la République d’intégrer définitivement les enseignants contractuels sur des postes budgétaires vacants. À cette occasion, il a exprimé sa gratitude au chef de l’État au nom de toute la communauté éducative, et particulièrement des enseignants concernés par cette mesure.
Le ministre a souligné que le recrutement dans le secteur éducatif repose, en principe, sur l’accès direct des diplômés des Écoles normales supérieures, en raison de la formation pédagogique spécialisée qu’ils reçoivent. Toutefois, la décision d’intégrer les enseignants contractuels s’appuie sur leur expérience professionnelle et les formations successives dont ils ont bénéficié. En exerçant durant plusieurs années, ces enseignants ont développé des compétences qui justifient pleinement leur titularisation.
Dans cette optique, et en tenant compte du mode de recrutement basé sur le contrat via la plateforme numérique, le président de la République a donc donné son accord pour l’intégration définitive de tous les enseignants contractuels occupant des postes vacants, et ce, jusqu’au 23 mars 2025. Cette mesure s’inscrit dans une volonté de stabiliser leur situation professionnelle et de valoriser leur rôle fondamental dans la transmission des savoirs.
Une mise en œuvre encadrée pour garantir l’équité
Le ministre a insisté sur la nécessité pour les directeurs de l’éducation de respecter strictement les directives ministérielles afin d’assurer une application uniforme du processus d’intégration. L’objectif est de garantir l’équité entre tous les enseignants concernés et d’éviter toute disparité dans l’exécution des procédures au niveau des différentes wilayas.
Cette régularisation apporte une stabilité professionnelle aux enseignants contractuels, ce qui leur permettra de mieux se consacrer à leur mission pédagogique. Elle vise également à renforcer la qualité de l’enseignement en assurant une continuité dans le parcours scolaire des élèves.
À travers cette décision, les autorités confirment leur engagement à améliorer les conditions de travail dans le secteur éducatif et à reconnaître l’investissement des enseignants dans la formation des générations futures. Cette réforme marque ainsi une avancée significative vers un système éducatif plus stable et performant en Algérie.