La ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) a dénoncé l’opération coup de poing menée par les éléments d’une unité spéciale qui serait de la police (BRI) ou une autre unité non identifiée, à la faculté de droit d’Alger pour arrêter des étudiants en violation des libertés et franchises universitaires.
« L’amphithéâtre où se sont déroulées les interpellations et la confiscation de la feuille de présence et de téléphones abritait une rencontre débat entre enseignants et étudiants pour apporter leurs contributions au Hirak. La LADDH rappelle le principe de l’inviolabilité de la franchise universitaire, des libertés universitaire, de réunion, de rassemblement et d’expression pacifiques. Rien ne peut justifier une telle opération y compris une réquisition du doyen de la faculté de droit dans la mesure ou aucune violence, contrainte physique ou morale n’ont été utilisées par les étudiants ou les enseignants, » a écrit le Président de la LADDH dans un communiqué.
« C’est une atteinte flagrante à l’exercice des libertés collectives pourtant garanties par la constitution et les conventions internationales ratifiees par notre pays.Il est de la responsabilité des autorités de les protéger au lieu de les réprimer. Un décalage profond entre le discours officiel et les pratiques de répression des libertés, « conclut le communiqué.