Alors que les personnalités politiques du monde entier utilisent les réseaux sociaux pour communiquer et soigner leur e-réputation les ministres algériens se font toujours très discrets.
Sur un tableau classant les 34 membres de l’actuel gouvernement de Sellal, seulement dix ont des pages Facebook, contre six qui sont présents sur Twitter.
Les comptes actifs (ou vérifiés) avec le badge bleu signifiant que le compte a été certifié, et qu’ils sont bien les titulaires de la page Facebook ou le compte Twitter, sont rares. C’est à l’exception de la Ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghabrit-Remaoun, qui détient la palme d’or du « social media », avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Paradoxalement, la Ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda-Imane Faraoun, n’est pas « branchée » réseaux sociaux. Pareil pour le Ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé de l’économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouattasem Boudiaf, qui n’a aucune identité numérique.