Le président du mouvement de la société pour la Paix (MSP) Abderrazak Makri a dénoncé, ce samedi 15 mai, l’exclusion de 30 candidats des listes électorales pour les législatives du 12 juin prochain.
À l’approche des législatives, Abderazzak Makri a exprimé son indignation à travers un communiqué publié aujourd’hui dans lequel il critique l’exclusion d’un certain nombre de ses candidats de la participation aux prochaines échéances prévues pour le du 12 juin prochain.
Le Mouvement de la Société pour la Paix a également déclaré dans son communiqué, que trente candidats issus de ce mouvement avaient été rayés des listes dans une vingtaine de listes parmi les soixante listes déposées par le mouvement dans différentes Wilayas. Ces accusations prennent place une semaine après le rejet du dossier de candidature de sa propre fille Meriem Makri.
Le MSP tient l’ANIE pour responsable
Le mouvement a estimé que « les justifications sur lesquelles s’est appuyée l’Autorité Nationale Indépendante des Elections (ANIE) pour rejeter tous ces dossiers de candidatures sur la base de rapports de sécurité sont illégales et ne reposent sur aucune décision judiciaire valable ou légitime ».
Le MSP a également affirmé que « les accusations sur lesquelles s’est appuyée l’Autorité nationale indépendante pour les élections représentent une violation constitutionnelle et légale flagrante de la dignité et de l’intégrité des personnes concernées, de leurs familles et de leurs droits fondamentaux, et ne peuvent être acceptées et ne seront aucunement tolérées ».
Le politicien déclare que « l’ANIE est l’unique responsable de la fraude électorale et ainsi que l’atteinte à la liberté de candidature des membres de son parti ». Makri a également déclaré que cette injustice représente la « violation de la crédibilité des institutions » et a probablement touché d’autres partis souhaitant participer au scrutin du 12 juin 2021.
Cependant, le chef du mouvement affirme que « ces violations liées aux candidatures » ne dissuadent pas le MSP de participer aux prochaines élections législatives qu’il considère comme étant « une porte de sortie de la crise politique algérienne actuelle ».