Après la pénurie d’oxygène, de farine et de l’eau, un autre problème vient s’ajouter à cette longue liste de pénuries ayant taraudé les esprits des Algériens pendant tout l’été de cette année. Avec la rentrée scolaire qui intervient dans un contexte particulier, un nouveau problème apparait.
Il s’agit de la rareté des livres scolaires dont beaucoup de parents se plaignent. Outre que les médias traditionnels, les réseaux sociaux numériques sont également envahi par des appels lancés par des parents d’élèves à la recherche de livres scolaires. Un problème que le premier responsable du secteur de l’éducation vient de nier l’existence.
Abdelhakim Belabed a en effet nié que son département soit derrière l’annulation de vente des livres scolaires au niveau des établissements d’enseignements tout en précisant qu’aucun changement n’a été mis en place concernant les mécanismes d’acquisition des livres scolaires. Ces derniers sont disponibles et ne connaissent aucune pénurie, réitère le même responsable.
Dans le but de suivre et d’évaluer les différentes opérations d’organisation relatives à la scolarisation des élèves, le ministre a présidé une réunion tenue par vision conférences avec certains cadres du secteur notamment les directeurs de l’éducation aux niveaux des différentes wilayas.
Dans le cadre de cette rencontre, le ministre de l’Éducation a indiqué que l’opération de vente des livres scolaires s’effectue avec une cadence assez élevée accompagnée d’une baisse de pression sur les établissements scolaires. À ce sujet, Abdelhakim Belabed salue la contribution des associations de parents d’élèves et des syndicats.
La vente des livres relève des prérogatives des établissements scolaires
Rappelons que le ministre a nié lors de cette réunion l’implication de son département dans l’annulation de vente des livres scolaires aux niveaux des établissements. Selon lui, aucun changement n’a été annoncé par le ministère sur ce plan, car l’opération de vente revient en priorité aux écoles qui sont responsables d’un point de vue pédagogique de cette question.
Ainsi, les librairies, point de ventes et expositions ne sont que des moyens facultatifs et supplémentaires permettant d’appuyer les établissements scolaires et de diversifier les sources d’acquisition des livres selon ce qui arrange les parents.
Enfin, le ministre a appelé à mettre en place des expositions de livres scolaires surtout dans les régions ou la demande est élevé, et ce, en communiquant tous les détails sur les pages officiels des directions de l’éducation. En conclusion, il a tenu à saluer les efforts des établissements d’enseignement ayant achevé cette opération, plus particulièrement les directeurs des écoles qui n’ont pas tardé à reprendre les opérations de vente de livres aux niveaux de leurs établissements.