Le secrétaire général du FLN Abou El-Fadhl Baâdji a tenu hier une conférence de presse dans laquelle il a fait le bilan de son parti lors des dernières élections. Malgré les résultats « satisfaisant », il n’a pas manqué de dénoncer et de lancer de graves accusations.
Lors des dernières échéances du 27 novembre, le FLN est arrivé en tête des élections avec 5978 sièges dans 124 APC à travers 42 wilayas et 471 sièges aux APW à travers 25 wilayas. Or, son secrétaire général n’a pas manqué de soulever plusieurs dépassements et des faits de fraude.
Intervenant hier lors d’une conférence de presse tenue à Alger, Baâdji a d’emblée affirmé que son parti a été victime de fraude dans plusieurs régions du pays, notamment à Alger et à Tiaret. Selon lui, sans cette fraude le FLN aurait réalisé de meilleurs résultats lors du dernier scrutin.
Soulignant que ces fraudes ont été des « comportements individuels », l’intervenant cite l’exemple de la commune de Kouba à Alger où « les résultats annoncés n’étaient pas conformes aux procès-verbaux établis à l’issue du scrutin ».
Baâdji dénonce des faits de corruption
Selon lui, c’est « les mêmes personnes qui ont usé de la fraude lors des élections législatives qui ont récidivé cette fois-ci ». À ce propos, il a demandé l’intervention de la justice qui « doit réagir et se saisir de ces dépassements ».
Plus loin encore, le SG du FLN a dénoncé comportement de certains responsables de l’autorité des élections (ANIE) qui, selon lui, « ont accepté la candidature de certains postulants déjà condamnés par la justice ».
Dans ce sens, il signale que son parti avait « refusé la candidature de certains cadres, car ils ont été déjà condamnés par la justice, mais ils étaient acceptés candidats sur d’autres listes ».
Baâdji a même accusé certains partis et listes indépendantes d’avoir usé de la corruption pour avoir des majorités dans certaines assemblées. Dans ce sillage, il déclare : « Nous ne pouvons pas chasser l’argent sale par la porte pour qu’il revienne par la fenêtre ».