Le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a affirmé, hier, à Paris, que l’œuvre de Malek Chebel, philosophe et anthropologue algérien décédé dans la nuit de vendredi à samedi à Paris, est une « référence » pour les musulmans et les non-musulmans.
« Au moment où doit s’affirmer un Islam de France, pleinement ancré dans les valeurs de la République, la figure et l’œuvre de Malek Chebel demeureront ainsi une référence et un guide pour tous ceux, musulmans et non-musulmans, qui sont attachés à l’Islam des Lumières », a indiqué le ministre français.
« Elles sont une incitation à dépasser les préjugés qui entourent cette religion. Elles sont aussi une espérance, à la hauteur du succès public qu’ont trouvé ses ouvrages », a-t-il ajouté, saisissant ce moment de deuil pour présenter à la famille du défunt ses « sincères condoléances ». Pour sa part, le Premier ministre français, Manuel Valls, a affirmé dans un tweet, en parlant de Malek Chebel, que « c’était l’Islam des Lumières et de la modernité ». Son œuvre dit quel doit être notre ouvrage : « bâtir l’Islam de notre temps ».