La nouvelle loi de finance a été adoptée aujourd’hui par le Sénat. Suite à un vote à majorité absolue, ou 109 députés de la chambre haute du parlement ont voté « oui », le premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, a prononcé un court discours ou il a exposé ses attentes en termes de croissance économique.
En effet, aujourd’hui, le 25 novembre 2021, le premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, a déclaré que son gouvernement vise à atteindre les sommets en termes de croissance économique. Le haut responsable n’a pas hésité à viser « le niveau de croissance du G20 »
« Ce n’est pas un mirage »
Selon le premier ministre, en adoptant la nouvelle loi de finances, les députés du sénat ont « confirmé le principe de la justice sociale, et celui du caractère social de l’état ». Il s’agit, toujours selon le même intervenant, d’un principe fondateur de la révolution algérienne.
La nouvelle loi de finance constitue un pas vers la « justice fiscale » et la « rationalisation de l’exploitation des ressources », affirme le premier ministre qui assure que cette loi est en mesure de « booster l’économie nationale ». Cette loi, ajoute-t-il, éloigne le pays de « la dépendance aux hydrocarbures ».
Les exportations hors hydrocarbures prennent une courbe ascendante, affirme Benabderrahmane, qui précise qu’elle « ont atteint des niveaux auxquels elles ne sont pas arrivées depuis l’indépendance ». Une bonne nouvelle pour « la croissance économique de l’état », estime le premier ministre.
Le premier ministre a enfin assuré que son gouvernement va poursuivre les efforts « jusqu’à ce que l’Algérie atteigne les plus hauts niveaux et pourquoi pas les niveaux de croissance du G20″.
Benabderahmane ajoute que « certains diront qu’il s’agit d’un mirage, mais ce n’est n’est pas un mirage, les prémices commencent à apparaitre, à commencer par la ressource humaine… qui va faire la différence, mais aussi les ressources naturelles qu’on va exploiter… ».