Longtemps artisanale, l’exploitation de l’or algérien passe à l’ère industrielle

Longtemps artisanale, l’exploitation de l’or algérien passe à l’ère industrielle

Le secteur des mines aurifères du sud algérien se tient à un tournant majeur. Après des décennies d’extraction artisanale à petite échelle, les gisements d’or d’Amesmassa et de Tirek à In Guezzam s’apprête à passer à une nouvelle phase, celle de l’exploitation industrielle.

Djamel Eddine Choutri, conseiller du ministre de l’Énergie et des Mines, a levé le voile sur ce projet hier, le 25 novembre 2025, lors de son intervention sur les ondes de la radio nationale.

En effet, l’Algérie prévoit de se lier à des partenaires internationaux et miser sur l’innovation et la technologie pour tirer pleinement parti du potentiel minier du sud du pays. Ainsi, transformer les richesses naturelles du Sahara, notamment l’or, en moteurs de développement durable.

Extraction d’or : l’Algérie mise sur des partenariats internationaux pour exploiter sa richesse aurifère

Actuellement, les gisements d’Amesmassa et de Tirek à In Guezzam sont exploités de manière artisanale. Cependant, le gouvernement algérien envisage de mettre en place un programme de recherche et d’exploration intense, visant à valoriser ses ressources minières.

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Dans ce contexte, la Sonarem a lancé un appel invitant les entreprises étrangères pour des partenariats visant à exploiter pleinement le potentiel de ces gisements. D’ailleurs, des négociations sont en cours avec des entreprises étrangères, notamment avec le groupe australien Liosbig Group. Ce dernier a montré son intérêt pour des collaborations avec l’Algérie, en particulier dans l’industrie de l’exploitation de l’or.

Au début de l’année 2024, Mohamed Arkab, le ministre de l’Énergie et des Mines, avait reçu Brian Wesson, le PDG du groupe australien. Celui-ci a exprimé l’aptitude de son entreprise à mener des  « projets de l’industrie manufacturière dans ce domaine de manière durable, en s’appuyant sur la protection de l’environnement, la formation, le transfert de technologie, la promotion du contenu local et la création de richesse et d’emplois ».

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En somme, l’Algérie s’engage fermement à mettre en place les moyens nécessaire pour la transformation su secteur des mines aurifères du sud algérien. Des ressources humaines et technologiques seront mobilisées. De plus, le gouvernement investira dans la formation et la recherche dans l’industrie de l’or pour exploiter les ressources en profondeur. Ainsi passer de l’exploitation artisanale des gisements d’or d’Amesmassa et de Tirek à In Guezzam à une exploitation industrielle.