Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa a affirmé lundi à Tipasa avoir donné des instructions à l’Office national du hadj et de la omra (ONHO), pour se conformer à l’ancien cahier de charges concernant l’organisation du hadj et de la omra par les agences de voyage.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de sa visite à Tipasa, M. Aissa a indiqué avoir donné des instructions à l’ONHO pour annuler le cahier de charge actuel et revenir à l’ancien jusqu’à l’ouverture d’un atelier auquel participeront les partenaires (agences de voyage), la tutelle et l’ONHO en vue de procéder à l’évaluation du nouveau cahier de charges.
« Toutes les clauses du cahier de charges seront examinées en vue de garantir une meilleure organisation du hadj et de la omra et assurer une meilleure prise en charge des citoyens dans les Lieux saints tout en garantissant les droits des agences de voyage dans le cadre des lois de la République », a-t-il soutenu.
Concernant le poste de mufti de la République, le ministre a estimé que l’Algérie a besoin d’une institution composée de théologiens, de psychologues et de sociologues, mais pas nécessairement, a-t-il dit, d’un mufti de la République.
Il a ajouté dans le même contexte que son département attendait la révision constitutionnelle pour se prononcer sur le sort du Haut conseil islamique (HCI) pour pouvoir ainsi créer une instance de fetwa qui sera complémentaire à ce conseil, rappelant que la désignation d’un mufti ou d’un président d’un conseil scientifique et religieux relève des prérogatives du président de la République.
A Tipasa, M. Aissa a visité plusieurs infrastructures relevant de son secteur et a rencontré les imams avec lesquels il a évoqué le rôle des mosquées algériennes et « leur expérience pionnière » dans la lutte contre le terrorisme et la radicalisation et la préservation du référent religieux