Le Haut Commissariat de l’ONU a réagi au sujet des condamnations des atteintes à la liberté d’expression en Algérie, qui constitue une partie fondamentale des droits de l’homme.
Après les Organisations Non Gouvernementales de défense des droits de l’Homme et les organismes de défense de la liberté d’expression, c’est au tour de l’ONU ( Organisation des Nations Unies ) de donner son avis sur cette question.
En effet, après la réclamation immédiate des détenus du Hirak lors du vendredi 21 Février, l’agence onusienne a pointé du doigt le pouvoir algérien pour sa politique de répression et d’incarcération ainsi que le non respect de la liberté de presse.
Le porte-parole de l’organisation mondiale, Rupert Corville a indiqué que « des journalistes ont été arrêtés pour avoir couvert ou rendu compte du Hirak ». Ce dernier en rajoute une couche avec une critique des lois du code pénal algérien, qu’il estime « utilisées pour restreindre indûment la liberté d’expression ».
Le journaliste Khaled Drareni, correspondant de TV5 Monde à Alger, figure parmi les personnes inculpées, ce dernier a par ailleurs été emprisonné le 07 mars 2020, et placé sous mandat dépôt le 27 du même mois. Drareni a d’abord fait l’objet d’une condamnation à 3 ans ferme, puis à deux ans ferme, avant d’être libéré le 19 fevrier 2021, dans le cadre de la grâce présidentielle pour les détenus du Hirak.
Un retour en force du Hirak
Un grand nombre de citoyens sont sortis manifester aujourd’hui, soit le 107ème vendredi depuis le début du Hirak, dans les rues de plusieurs wilayas dont Alger, Bejaia, Bouira ou encore Tizi Ouzou. Présents en milliers, les « Hirakistes » algériens sont sortis, avec pour revendiquations la création d’un Etat civil et non militaire, et ce qu’ils appellent comme l’indépendance, qui désigne le départ de l’ancien système, et ce en prônant un pacifisme total dans leurs marches.