L’ONU a annoncé mercredi être « prête » à reprendre ses convois humanitaires vers les lieux assiégés ou difficiles d’accès en Syrie. Elle avait suspendu cet acheminement mardi après l’attaque meurtrière contre un convoi près d’Alep.
L’aide humanitaire va peut-être reprendre en Syrie. L’ONU a annoncé mercredi 21 septembre être « prête » à reprendre ses convois humanitaires vers les lieux assiégés ou difficiles d’accès en Syrie, qu’elle avait suspendu mardi après l’attaque meurtrière contre un convoi près d’Alep la veille.
« La préparation de ces convois a maintenant repris et nous sommes prêts à apporter une aide aux zones assiégées et difficiles d’accès le plus tôt possible », a indiqué aux médias le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU dans un communiqué.
Cette annonce intervient alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a consacrée mercredi une séance à la tragédie syrienne.
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« Les Nations unies continuent d’appeler à un accès sûr, sans condition, sans entrave et continu » pour assister les Syriens « peu importe où ils soient », indique également le très bref communiqué d’Ocha.
Le document explique également que depuis mardi, l’ONU n’avait suspendu que ses convois vers les zones assiégées et difficiles d’accès. Ailleurs dans le pays, « les opérations humanitaires ont continué sans interruption ces derniers jours pour atteindre les personnes dans le besoin, y compris à Damas », tout comme le largage aérien d’aide aux habitants de Deir Ezzor (est), encerclés par le groupe jihadiste État islamique.
Attaque contre un convoi de l’ONU et du Croissant-Rouge syrien
La suspension des convois humanitaires de l’ONU vers les zones assiégées et difficiles d’accès n’aura été que de courte durée.
L’attaque, survenue lundi soir, a touché un convoi acheminant de l’aide de l’ONU et du Croissant-Rouge syrien à 78 000 personnes à Orum al-Koubra, dans l’ouest de la province d’Alep.
Une vingtaine de civils ainsi que le directeur d’antenne locale du Croissant-Rouge syrien, Omar Barakat, ont été tués alors qu’ils déchargeaient les camions du convoi. Dix-huit des 31 camions du convoi ont été détruits.
Il n’y a toujours aucune certitude sur l’origine de l’attaque. Toutes les parties au conflit avaient été informées de ce convoi, selon l’ONU.