Les brebis sacrifiées pour leur viande, au détriment de leur rôle reproductif, sont au centre d’un débat crucial en Algérie. L’Organisation algérienne de défense des consommateurs, « Himayatec », lance un appel clair et urgent à la population. Boycotter l’abattage des brebis.
Cette pratique, selon l’organisation, menace non seulement la pérennité des élevages nationaux. Mais aussi l’approvisionnement en viande et lait de tout le pays. Dans un communiqué récent, publié sur leur page Facebook, « Himayatec » met en lumière les conséquences alarmantes de cette habitude » irresponsable« .
En effet, pour l’Algérie, pays dépendant en grande partie de l’élevage local pour ses produits carnés et laitiers, cette menace pèse lourd sur l’autonomie alimentaire et l’équilibre écologique.
L’Organisation algérienne de défense des consommateurs lance un appel au boycott de l’abattage des brebis
L’abattage des brebis en période de reproduction est devenu une habitude inquiétante, une habitude qui menace directement la pérennité des élevages algériens. Ces brebis, essentielles à la reproduction, voient leurs effectifs fondre à mesure que la pratique se généralise. Résultat ? Une réduction progressive des troupeaux, avec des conséquences dramatiques pour la production de viande et de lait.
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La mise en garde de « Himayatec » fait écho à une problématique fondamentale pour l’Algérie, lié à la sécurité alimentaire. À ce titre, l’organisation souligne qu’une telle pratique conduit à l’augmentation des importations nécessaires pour combler le déficit, augmentant ainsi la dépendance du pays à l’extérieur et mettant en péril l’autosuffisance alimentaire.
Protection de la filière viande et lait en Algérie : les solutions de « Himayatec » pour sauver les troupeaux
Face à cette situation, l’Organisation invite les autorités, les bouchers et les éleveurs à agir pour sauver la richesse animale nationale. Voici quelques mesures proposées pour endiguer cette menace :
- Sensibilisation collective : « Himayatec » insiste sur l’importance de campagnes de sensibilisation à grande échelle pour informer le public et les professionnels de l’impact de l’abattage des brebis ;
- Législation renforcée : l’organisation plaide pour un durcissement des lois encadrant la pratique du sacrifice des animaux, en particulier la régulation stricte de l’abattage des femelles ;
- Soutien à la filière locale : « Himayatec » recommande également un soutien accru aux éleveurs. Notamment par des aides financières et techniques, pour stimuler la productivité locale et réduire la pression économique ;
Il est à noter que le problème ne se résume pas à un appel au boycott des consommateurs. La solution doit être collective. Bouchers, éleveurs et consommateurs ont tous un rôle à jouer dans cette mobilisation. L’organisation invite chacun à refuser d’acheter des brebis destinées à la reproduction. Ainsi qu’à participer activement à la préservation des ressources animales.
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À ce propos, « Himayatec » conclut son appel par un message fort : « La préservation de notre patrimoine animal est une responsabilité nationale« .
