La Confédération des syndicats algériens (CSA), regroupant quatre syndicats de la santé publique et ceux de l’éducation nationale, s’est réunie, hier à Alger.
À l’ordre du jour, la finalisation du statut de ladite confédération qui a pour but d’assurer son bon fonctionnement.
Ainsi, un règlement intérieur est instauré au sein de cette alliance syndicale installée, rappelons-le, le 26 avril dernier. Joint par notre rédaction, le porte-parole du Cnapest, Nouar Laarbi, a affirmé que le règlement intérieur désigne, désormais, le porte-parole de la confédération et chargé des relations avec les médias, le siège qui abritera les points de presse et impose l’unanimité dans les déclarations publiques.
«C’est une phase préparatoire qui assurera la mise en marche correcte de la corporation, et ce, en attendant la délivrance officielle de l’agrément», nous a-t-il indiqué, juste avant le début de la réunion. Il est utile de souligner, à ce titre, que la naissance de cette coordination syndicale a pour unique but de défendre les droits et libertés de l’activité syndicale en Algérie.
Elle regroupe des syndicats phares du secteur de la santé et de l’éducation, notamment, le Syndicat des praticiens de santé publique (Snpsp), le Syndicat des praticiens spécialistes de santé publique (Snpssp), le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l’Union nationale des professionnels de l’éducation et de la formation (Unpef).
Selon ses initiateurs, la CSA a pour principale mission de défendre le droit primordial à la grève. Un droit, selon eux, bafoué de plus en plus par les pouvoirs publics. La grève des enseignants a été, rappelons-le, gelée suite aux menaces de ponctions sur salaires et autre licenciement collectif des travailleurs de l’éducation, décidées par le ministre, Boubekeur Benbouzid.
Les même menaces ont été également proférées par le ministre de la Santé à l’encontre de son personnel médical. A partir de là, les syndicats autonomes ont décidé de protester dans le cadre d’une action commune pour dénoncer la manière jugée «inacceptable» avec laquelle a été traité leur mouvement de protestation.
L’autre point qui a été évoqué au cours de cette réunion, porte sur la nature des actions de protestation à entreprendre dans les jours à venir, et ce, afin de défendre une plate forme de revendication bien précise.
«Outre les revendications propres à chaque syndicat, nous allons nous réunir dans le cadre de cette alliance pour défendre les droits et libertés de l’activité syndicale définis dans une plate forme commune», nous a assuré le Dr.Lyes Merabet, président du Snpsp.
Ceci dit, au moment où nous mettons sous presse, la réunion se poursuit toujours. Nous y reviendrons avec plus de détails dans notre prochaine édition.
Par : Amel benhocine