L’OTAN menace: La Syrie et l’Iran au banc des accusés

L’OTAN menace: La Syrie et l’Iran au banc des accusés

Par G. O.

L’OTAN menace: La Syrie et l’Iran au banc des accusés
«Nous sommes préoccupés par l’intensification des essais de missiles de l’Iran et par la portée et la précision de ses missiles balistiques», affirme l’OTAN dans sa déclaration finale du sommet de Bruxelles. Les alliés accusent l’Iran de mener «des activités de déstabilisation dans la région du Moyen-Orient au sens large». Tout en l’appelant à «s’abstenir de toute activité non conforme à la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU», ils affirment être « déterminés à veiller constamment à ce que le programme nucléaire de l’Iran reste pacifique ».

La Syrie est au même banc des accusés que l’Iran. « La Syrie a un grand stock de missiles balistiques à courte portée pouvant atteindre une partie du territoire de l’OTAN et celui de nos partenaires », affirment-ils. Ils avancent que «la Syrie a largement utilisé ses missiles contre sa propre population». Ils font part de leur « préoccupation par le fait que la Turquie a été frappée à trois reprises par des missiles tirés depuis la Syrie ». Les responsables à Bruxelles estiment cependant que «ce qui se passe en Turquie n’a aucune incidence sur l’OTAN». Entre autres déclarations sur la Libye, les alliés saluent «l’engagement pris par les parties libyennes tout récemment à la conférence de Paris du 29 mai 2018, d’œuvrer de manière constructive avec l’ONU en vue d’organiser des élections inclusives, sûres et crédibles». La déclaration des alliés a été rendue publique avant que les Etats-Unis de Trump n’essaient de «phagocyter» la démarche du président français, Emmanuel Macron (conférence de Paris), et ce, en faisant du pied aux Italiens pour refuser la tenue des élections en Libye et annoncer la tenue dans quelque temps d’une conférence internationale à Rome sur la crise. Trump sème ainsi la discorde entre la France et l’Italie