Louisa Hanoune dénonce indirectement la nomination de Djamal Kaouane à la tête de l’ANEP

Louisa Hanoune dénonce indirectement la nomination de Djamal Kaouane à la tête de l’ANEP

Louisa Hanoune a jugé, vendredi, négativement la nomination Djamal Kaounae à la tête de l’agence nationale d’édition et de publicité (ANEP) qui brasse annuellement des centaines de milliards provenant des budgets publicitaires des entreprises publiques.

Pour Mme Hanoune, la nomination de M. Kaouane, en remplacement de Boussenna, l’homme du colonel Faouzi, aujourd’hui à la retraite, « si sa nomination à ce poste a un lien avec l’oligarchie, cela signifierait que la presse privée ne pourra plus conserver son indépendance et sa ligne éditoriale ».

Même en prenant la précaution de parler au conditionnel, la première dame du parti des travailleurs ne pense pas moins que cette nomination est en rapport avec l’oligarchie.

Car Djamal Kaouane, avant d’être portée à la tête de l’ANEP était directeur de publication du quotidien Le Temps, qui appartient à Ali Haddad,, une des figures emblématique de cette oligarchie que Louisa Hanoune fustige à chacune de ses sorties.

Lors des travaux des secrétariats des bureaux des wilayas du Sud,elle évoquera les « mesures d’austérité » que le gouvernement envisage de prendre. Elle n’est pas du tout d’accord en suggérant que « la véritable austérité doit être appliquée en mettant fin à la dilapidation des deniers publics ».

Louisa Hanoune a dit avoir appris que le gouvernement Sellal « ne compte pas ouvrir de nouveaux postes budgétaires et qu’il sera procédé au remplacement de trois retraités par un seul poste » de quoi susciter son opposition.

« Si cette décision venait à être appliquée, elle constituerait un ajustement structurel très dangereux », dit-elle en référence aux mesures imposées à l’Algérie par le FMI dans les années quatre –vingt dix , au moment où elle était en cessation de paiement.

Et c’est pourquoi elle met en garde en avertissant que de telles décisions « pourrait ébranler la ressource humaine et les institutions de l’Etat » A contrario, elle remet encore sur le tapis une de ses récentes propositions, à savoir que « l’austérité véritable doit être appliquée en mettant fin à la dilapidation des deniers publics ».

Elle a, dans ce contexte, appelé le gouvernement à ne pas reporter la mise en œuvre des programmes du président Bouteflika, notamment ceux concernant les wilayas du Sud, soulignant l’importance d’accorder aux nouvelles circonscriptions administratives « des prérogatives effectives et de leur consacrer des enveloppes financières ».