La secrétaire générale du Parti des travailleurs a exprimé, hier, depuis Chlef, lors d‘une rencontre avec les militants de son parti, organisée au Centre culturel islamique, sa satisfaction à l‘égard du plan quinquennal de développement 2010-2014 qui pourra, selon elle, «constituer un véritable levier pour la relance de l‘économie nationale».
Cependant, Louisa Hanoune, exprime ses craintes que «les mécanismes de gestion des investissements ne soient rationnels et efficaces», et que «les investissements soient exploités dans des créneaux qui n‘ont aucun impact social et économique sur la population et les travailleurs». Pour elle, il est nécessaire que «l‘économie nationale doit faire l‘objet de nouvelles orientations qui privilégient en premier lieu l‘intérêt national et les aspirations de la population».
Dans ce cadre, elle s‘est interrogée sur l‘intérêt de l‘Algérie à signer des accords de partenariat avec l‘Union européenne, affirmant que «ces accords ne participent en aucune manière à la relance de l‘économie nationale encore moins à l‘acquisition de la technologie et du savoir faire».
Dans le même sillage, elle estime nécessaire pour l‘Etat de «reprendre les rênes de l‘économie nationale et de se débarrasser de l‘hégémonie des multinationales qui n‘ont d‘autres but que d‘accaparer les richesses des pays en développement et d‘appauvrir davantage leurs peuples».
Cette démarche, exige, a-t-elle soutenu, «une démocratisation des institutions et une rupture avec les pratiques et les réflexes du parti unique». Enfin, la secrétaire générale du PT s‘est insurgée contre l‘ampleur prise par le phénomène de la corruption et de la dilapidation des deniers publics en évoquant plusieurs autres questions d‘actualité nationale et internationale .
Par : Ines Amroude