L’union locale de l’UGTA à Tizi Ouzou a manifesté, hier, sa solidarité avec les travailleurs grévistes de la trésorerie et a dénoncé le mutisme de la tutelle face à leurs revendications.
Dans une déclaration rendue publique par le bureau exécutif de l’Union locale, les syndicalistes ont tenu « à dénoncer le mépris affiché par leur tutelle à travers son mutisme et le non-respect des engagements fermes pris le 9 avril dernier, au siège de la wilaya, en présence du wali de Tizi Ouzou, des représentants du secrétariat national de la Centrale syndicale et des instances locales (Union de wilaya et Union locale) de Tizi Ouzou, et ce pour le règlement définitif de tous les points portés dans la plate-forme de revendications avant le 30 avril, date butoir fixée par cette même tutelle, consignés dans le P.V de ladite réunion et paraphés par les présents ».
La même instance a tenu à dénoncer également « le laxisme de la Centrale syndicale, qui ne semble guère se soucier de cette situation » et dire qu’ »elle a pris elle aussi des engagements pour soutenir les travailleurs ».
Les rédacteurs de la déclaration estiment « cette tutelle « au lieu d’honorer ses engagements, verse désormais dans la répression par des ponctions salariales de 4 et 8 jours et en menaçant les travailleurs de ses foudres, tout en continuant à se complaire dans le statu quo actuel « .
L’Union locale évoque, par ailleurs, une mauvaise gestion du conflit par la directrice régionale du fait de « son attitude néfaste « et son acharnement contre les travailleurs. Face à une telle situation, l’instance locale de la centrale Cyndicale a interpellé le ministère de la tutelle, le wali et l’UGTA « pour que les travailleurs du Trésor de la wilaya recouvrent leur dignité par la satisfaction pleine et entière des engagements pris en date du 9 avril 2015 ».
Dans le cas où les choses restent en leur état actuel, l’Union de wilaya menace d’entreprendre des actions « même de rue s’il le faut, pour que les travailleurs du Trésor de la wilaya soient rétablis dans leurs droits légitimes », conclut-on.