ORAN- L’université a un rôle important à jouer en matière de formation des jeunes désirant faire du cinéma et participer ainsi au développement du 7ème art en Algérie a souligné mardi à Oran le célèbre réalisateur algérien Moussa Haddad.
« Il n’y a pas mieux que l’université pour pour un cinéma de qualité. Elle peut former et orienter, dans le bon sens, des jeunes qui veulent faire des courts ou longs métrages », a déclaré, à l’APS, le réalisateur du célèbre film « Vacances de l’inspecteur Tahar », en marge de la cérémonie d’ouverture de la 2ème édition du festival académique du Film, organisé par les étudiants de master en audiovisuel de l’université « Ahmed Ben Bella » d’Oran.
A ce titre, il a estimé « une très bonne chose » d’étudier les bases du métier du cinéma au sein l’université, affirmant « l’université est une bonne base de formation et pourra aider au développement du 7ème art algérien ».
Le même cinéaste a qualifié de « très importante », l’initiative des étudiants de master en audiovisuel de l’université d’Oran permettant à des jeunes de faire des courts-métrages.
« Si cette initiative va dans la continuité, nous aurons de nouveaux réalisateurs, producteurs, acteurs, à qui donneront inéluctablement un nouvel esprit au cinéma algérien », a-t-il encore déclaré.
Pour lui, il faut bien aider les jeunes à faire des films intéressants et de qualité afin d’exprimer la culture et l’identité nationales. « Le cinéma est le meilleur moyen pour exprimer l’amour de la patrie ».
Toutefois, le réalisateur de « Harraga blues » a insisté sur la qualité des films produits soulignant « si nous arrivons à faire 20 films de qualité, nous pourrons à ce moment dire que le cinéma algérien a une présence expressive forte et va bien ».
« Faire un film c’est bien, un film de qualité, porteur de message c’est mieux », a conclu Moussa Haddad.
