Les incendies ravageurs en Algérie continuent de causer des dégâts matériels et humains malgré les efforts fournis par la protection civils et les soldats de l’ANP ainsi que l’envoi des deux canadairs français.
Face à cette situation dramatique, le chef d’état-major algérien, le Général Saïd Chengriha a ordonné l’ouverture d’une enquête concernant les obstacles ayant entravé la procédure d’achat de moyens aériens de lutte anti-incendies, indique le site MENADEFENSE qui a cité ses propres sources. À cela s’ajoute l’aspect bureautique qui caractérise la collaboration entre les différents départements impliqués dans la lutte anti-incendie.
De ce fait, le chef d’état-major algérien, le Général Saïd Chengriha aurait décidé de relancer le projet d’achat de six avions amphibies bombardiers d’eau Beriev Be-200 avec une option pour deux autres appareils, dévoile encore la même source. Cette décision intervient dans le cadre du renforcement des dispositifs de lutte anti-incendie.
Ce qu’est un bombardier d’eau Beriev Be-200
Le Be-200 est un hydravion hybride pouvant faire de la patrouille maritime, des missions SAR, du transport moyen de personnel (64 passagers) et d’équipements (8 tonnes de fret) et surtout larguer 12 000 litres d’eau ou de liquide retardant. Cet avion à la capacité de parcourir 1700 Km au maximum, autrement dit il pourra atteindre toutes les zones sinistrées du Nord algérien. Il écope en mer ou sur les surfaces d’eau douce et peut aussi être rempli au sol.
Il convient de préciser que le ministère russe des situations d’urgences (EMERCOM); connu pour sa gestion de crise et de catastrophe est le seul opérateur de ce produit. Ainsi, si l’Algérie réceptionne vraiment les bombardiers d’eau Beriev Be-200, la situation serait marquée par le retour en force du constructeur russe. D’autant plus que ces avions seront rejoints par le probable futur Awacs des forces de défense aérienne du territoire le A-100.
Pour rappel, ce type d’avion a été utilisé récemment dans la lutte contre les incendies qui ont frappé les forets en Grèce.