Beaucoup de pays et d’institutions internationales ont sollicité l’expertise algérienne.
L’Algérie a accompagné sa propre lutte contre le terrorisme, par “une politique de concorde civile et de réconciliation nationale”, qui a donné de bons résultats. C’est ce qu’a déclaré, hier, le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel, dans son intervention, lors du Conseil des ministres (CM), qui s’est tenu à Alger.
Dans un communiqué du CM, diffusé sur le fil de l’APS, le ministre a soutenu que la démarche algérienne en matière de lutte antiterroriste a capté l’intérêt de “plusieurs pays”, et ce, au moment où la communauté internationale fait face aux “fléaux du terrorisme et de l’extrémisme violent”. Dans ce cadre, M. Messahel a rappelé que plusieurs instances internationales, dont les Nations unies et le Forum global de lutte contre le terrorisme, ont sollicité notre pays, pour partager l’expérience algérienne avec le reste du monde.
Une invitation qui a trouvé écho en Algérie, puisque de nombreux séminaires et conférences ont été organisé dans notre pays, complétés par le lancement de la publication L’Algérie et la déradicalisation : une expérience à partager. Le “succès” de cette contribution aurait d’ailleurs conduit le ministère des Affaires étrangères, en collaboration avec d’autres secteurs de l’État, à préparer une nouvelle publication. Intitulée Le rôle de la démocratie dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme : l’expérience algérienne, cette publication a fait l’objet, hier, d’une communication en Conseil des ministres pour en savoir plus sur son contenu.
Ainsi, celle-ci traite particulièrement de “la dimension globale” de la lutte contre le terrorisme, de “la politique de réconciliation nationale” et la valorisation des “référents religieux” du pays. Sur le chapitre de la démocratie, présentée comme “un moyen de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme”, le document s’est penché sur les questions relatives à “l’affermissement” des assises institutionnelles et de la démocratie et de “l’État de droit”, mais également sur celles se rapportant à “la justice sociale” comprise comme étant “le fondement” de la démocratie, à “la réforme” du système éducatif, à “la promotion” du statut de la femme dans la société, ainsi qu’à “la réponse” aux demandes sociales majeures à l’exemple de l’emploi et du logement.