L’immigration clandestine constitue ces dernières années une vraie problématique pour l’ensemble des pays européens. La crise économique et financière dues à la covid-19 ainsi que la détérioration du pouvoir d’achat dans certains pays maghrébins a donné un coup d’accélérateur à l’immigration clandestine.
L’été 2021 a été témoin de l’explosion du phénomène de la Harga que les pays membres de l’Union européenne, tentent d’endiguer à travers des politiques communes et d’accords bilatéraux. C’est effectivement le cas d’une proposition qui sera présenté dans une quinzaine de jours, autour du 8 décembre, par la Commission européenne, afin d’entamer un long processus de négociations, rapporte hier, 25 novembre, France info.
Il s’agit selon la même source d’une proposition soutenue par l’Allemagne, le Danemark, l’Autriche, les Pays-Bas, la Belgique et par la France concernant une éventuelle instauration d’un contrôle frontaliers entre les différents pays de l’espace Schengen.
Libre-circulation : un avantage pour les harragas
« Il s’agit, selon nos informations, de permettre les contrôles dans des zones frontalières assez larges, soit à plusieurs kilomètres à l’intérieur des pays, et non pas seulement à la frontière, un peu sur le modèle des douanes volantes », a précisé le média français.
En effet, les individus ayant réussi à entrer sur le territoire d’un des États-membres de l’Union européennes, bénéficient de la possibilité d’accéder à d’autres pays membres sans êtres soumis à des contrôles. Une situation très avantageuse pour les Harragas souhaitant arriver à la France via l’Italie ou l’Espagne.
Raison pour laquelle ladite proposition a été porté par les pays susmentionnés notamment l’Allemagne et la France dont l’objectif est de « de lutter contre l’immigration clandestine, d’intercepter les passeurs avant qu’ils n’arrivent notamment à Calais ». À cet effet, paris, l’eldorado des Harrags maghrébins, assurera la présidence du Conseil de l’Union européenne du 1er janvier au 30 juin 2022, conclut France info.
Rappelons en conclusion que l’Hexagone avait déjà engagé des mesures de ce genre, et ce, en réduisant le nombre de visas accordé aux pays maghrébins qui refusent de délivrer des laissés-passez consulaires à leurs ressortissants établit clandestinement en France. Une mesure que Paris vient de compléter avec une autre, à l’aide cette fois-ci des autres pays européens.