Les structures commerciales de la commune d’ Aïn El-Turck seront renforcées par l’ouverture la semaine prochaine de trois nouveaux espaces commerciaux. Au total, 113 jeunes ont bénéficié de ces espaces. Il s’agit de deux espaces de 42 box à la cité Enakhil A, 42 box à la cité Ennakhil B et un espace de 29 étals à la cité 80 logements.
Pour les deux marchés de la cité 80 logements et Enakhil A, les listes des bénéficiaires ont été affichées et les contras de location établis, alors que pour la cité de Hai Ennakhil B, les procédures seront entamées la semaine prochaine, selon des sources de l’assemblée populaire communale. Ces espaces seront fonctionnels à partir de la semaine prochaine. La commune a aussi débloqué une enveloppe de 5 millions de dinars pour la réhabilitation d’un quatrième site. Cet espace qui devra abriter 50 autres commerçants sera ouvert dans deux mois. Ces lieux de vente ont pour but de mettre à la disposition des ménages toutes sortes de produits, dont les fruits et légumes, poissons et viandes, dans des conditions de conservation conformes à la réglementation régissant la protection du consommateur. En somme, la commune a ouvert quatre nouveaux marchés de proximité totalisant 163 étals et box.
Cette action, menée à l’échelle locale, permettra la régulation et l’organisation de l’activité commerciale d’une part, et d’autre part, la création de nouveaux postes d’emploi ainsi qu’une source de financement pour les caisses de la commune. Cette démarche a pour objectif de lutter contre l’informel, renforcer les structures commerciales, assainir la voie publique, insérer certains commerçants ambulants dans le circuit légal de l’activité et répondre à ses besoins par la création de points de vente répondant aux normes d’hygiène. Le mois de mars 2011 les ministères du Commerce et de l’Intérieur ont arrêté six mesures pour encadrer le commerce informel et trouver des espaces commerciaux aux jeunes vendeurs à la sauvette. Depuis, les communes d’Oran ont bénéficié de la réalisation de plusieurs marchés parisiens et ce sont des sommes faramineuses qui ont été dépensées pour ces marchés couverts, désertés finalement par des commerçants qui ont préféré plutôt le commerce informel, devenu de plus en plus florissant.