Le ministre assure qu’il n’est pas question d’étaler la durée de l’examen du BEM à quatre jours ou au-delà
M. oubekeur Benbouzid compte en finir avec la compassion et les sentiments dont font preuve des enseignants en corrigeant les copies de leurs élèves durant l’année scolaire. Le ministre de l’Education nationale a appelé hier à partir de Blida où il a procédé au coup d’envoi de l’examen du BEM, à «une notation des plus strictes». Cette mise en garde a un double objectif : «habituer les enseignants à une correction rigoureuse et permettre à notre département de faire des prévisions justes durant les examens». Selon le ministre, il est inconcevable qu’«à chaque examen national, les notes des candidats, toutes bonnes pendant les trois trimestres, chutent de manière inquiétante lors des examens et concours nationaux.»
Pour le ministre l’équation est toute simple : notation correcte aboutira, inéluctablement, à des meilleurs résultats dans l’avenir. L’évaluation du travail des écoliers, M. Benbouzid l’a compare à la justice. Pas d’ajout ni d’abaissement, mais une notation à juste valeur. Et de dire que «chaque enseignant doit être un ministre dans sa classe.»
Cette intransigeance à même de garantir une transparence parfaite des examens concernera, à partir de l’année prochaine, les épreuves du BAC. Après les candidats qui doivent examiner en dehors de l’établissement dans lequel, ils sont inscrits, c’est autour des enseignants de faire de même. Le ministre affirme que cette nouveauté «concernera l’année prochaine les examens du BAC, avant que l’opération ne soit généralisée à d’autres épreuves».
Lors de sa visite qu’il l’a conduit aux centres d’examen, M. Benbouzid s’est félicité du bon déroulement des épreuves. Dans ce même ordre d’idées, il convient de préciser que les candidats ont été appelés hier à examiner quatre matières, à savoir la langue arabe, physique et technologie, éducation islamique et éducation civique. A cet examen, le département de la tutelle a «consacré une enveloppe de 160 milliards de centimes», note le conférencier.
Pas de prolongement de la durée du BEM
Sollicité par les journalistes, il assure qu’il n’est pas question d’étaler la durée de l’examen du BEM à quatre jours ou au-delà. «Ce sont des experts qui ont décidé de cette durée. Trois jours suffisent», fait-il savoir. A propos du BAC, l’orateur souligne que cet examen verra sa durée diminuer dans les années à venir, et refuse de faire tout pronostic quant aux prochains résultats. «Je ne joue pas à la loterie», s’est-il amusé à dire.
Parmi les observations faites par le ministre, il y a lieu de citer les carences inquiétantes des élèves en langue française. «Il y a huit ans, le français n’existait pas», invoque M. Benbouzid. Sans les réformes éducatives, ajoute-t-il, la langue de Molière «ne serait même pas première langue étrangère, les écoliers avaient la possibilité de choisir entre elle et l’anglais.»
Le ministre se dit convaincu que l’effort consenti est immense. «On a commencé ex-nihilo», observe-t-il. Dans le même contexte, le ministre est revenu sur le fossé grandissant qui existe entre les trois paliers : primaire, moyen et secondaire, il fera savoir que «le problème se pose au Moyen car les élèves n’arrivent pas à gérer le changement effectué par rapport au primaire.»
A une question sur le rôle supplémentaire que doit jouer l’école pour porter à la baisse le nombre des enfants qui se suicident, M. Benbouzid fait savoir qu’il s’agit d’un «problème de la famille et de la société». A ce titre, il cite «le rôle majeur des parents. Le fait marquant de la journée d’hier est la visite du ministre au lycée Ibn Rochd.
Arrivé sur le lieu, M. Benbouzid a exhorté à la «réhabilitation de l’établissement dans un délai dune année.» Contrairement à certaines allégations, ce lycée, qui, a formé Ali Boumendjel et Abane Ramdane, «continue à assurer sa mission pédagogique et éducative dans l’avenir».
Fouad Irnatene
Plus de 68.000 candidats dans la wilaya d’Alger
Plus de 68.000 candidats aux examens du Brevet d’enseignement moyen (BEM) répartis sur 180 centres d’examen ont entamé hier l’épreuve à Alger, a-t-on constaté aux niveaux de certains centres. Ils sont 26.972 candidats inscrits au niveau de la direction de l’éducation d’Alger est répartis sur 68 centres d’examen, 17.170 candidats inscrits au niveau de la direction d’Alger centre répartis sur 43 centres d’examen et 24.214 candidats inscrits au niveau de la direction d’Alger ouest répartis sur 69 centres d’examen à passer ces épreuves. Le directeur de l’Education d’Alger centre M. Slimane Mesbah a donné le coup d’envoi officiel des épreuves à partir du lycée Abderrahmane Ben Rostom (Bouzaréah) où il a descellé, dans une des salles d’examen, une enveloppe contenant le sujet de langue arabe. Selon les directeurs de l’Education d’Alger-Centre, d’Alger Est et d’Alger Ouest, «toutes les conditions sont réunies pour garantir le bon déroulement de cet examen». Le directeur de l’éducation d’Alger ouest, M. Saâd Zaghache, a indiqué à ce propos que tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pour sécuriser les centres d’examen et assurer le bon déroulement des épreuves. Concernant les copies d’examen, M. Zaghache a souligné qu’elles ont été remises aux directeurs des centres d’examen très tôt le matin sous haute surveillance. Quant aux copies des candidats, a-t-il ajouté, «elles seront rassemblées au niveau de la cellule de suivi qu’il préside personnellement pour les transporter au lendemain de chaque épreuve au centre de collecte». Quatre centres de correction et un centre de collecte ont été mobilisés par la direction de l’Education d’Alger-Centre. La direction de l’Education d’Alger-Est a, quant à elle, mobilisé trois centres de correction en plus des cellules de suivi présidées par les directeurs de l’Education d’Alger Centre et Est. Les directions de l’Education œuvrent en collaboration avec les autorités locales de la wilaya d’Alger à assurer au candidat tout ce dont il a besoin à l’intérieur du centre d’examen, notamment de l’eau minérale aux candidats au regard de la forte chaleur régnant ces jours-ci.
Le ministre, à propos des indices de réussite aux examens :
“Une preuve du relèvement du niveau de l’enseignement national”
Le ministre de l’Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a estimé que les indices de réussite aux différents examens de fin de cycle (primaire, moyen et secondaire) sont la preuve du relèvement du niveau de l’enseignement national. Cette avancée «est le résultat des réformes en cours dans le secteur, dont le parachèvement nous permettra de récolter les fruits escomptés», a encore considéré M. Benbouzid. Le ministre a déclaré que «la hausse, d’année en année, des indices de réussite, est un mérite revenant aux seuls élèves qui ont réalisé ce résultat, grâce à leur persévérance dans l’effort, en passant des examens totalement crédibles, sans le recours a des sessions spéciales ou de rachat». M. Benbouzid a, en outre, indiqué que ces examens seront encore «plus crédibles» l’année prochaine avec le transfert des surveillants dans des établissements autres que ceux où ils exercent, et où la tutelle leur fournira toutes les conditions de travail nécessaires.
Une enveloppe de plus de 1,6 milliard de dinars est affectée pour l’organisation de cet examen de fin de cycle moyen. Le ministre a annoncé, en la circonstance, que les résultats du Bac et du BEM seront connus le 2 juillet prochain, tandis que ceux de l’examen de fin de cycle primaire seront affichés les 14 et 15 juin courant. Le ministre a clos sa visite au lycée Ibn Rochd de Blida, où il a écouté un exposé sur une opération de réhabilitation de cet établissement. D’un montant de 150 millions de dinars, cette opération sera lancée «incessamment», a-t-on indiqué. M. Benbouzid a insisté sur l’impératif boisement de la cour de ce lycée.
Lahcène… quand la volonté triomphe du handicap
Le jeune Lahcène Yamoune, 16 ans, veut décrocher le brevet d’enseignement moyen (BEM) qu’il considère comme une porte ouverte sur le monde des mathématiques et des sciences exactes malgré son handicap.
Frêle et maigre, Lahcène parle avec l’enthousiasme et l’ardeur des jeunes de son âge, de ses rêves et espoirs.
Il ne compte pas seulement décrocher le brevet d’enseignement moyen mais espère aller plus loin en optant pour les sciences exactes, un domaine qui l’a toujours fasciné. Selon une camarade de classe, Lahcène est un élève studieux et sérieux doté d’une très bonne mémoire.
De l’avis de ses camarades et de ses enseignants au CEM Amar Lagha à Bouzaréah, Lahcène Yamoune est un élève sérieux et appliqué qui a pu surpasser son handicap moteur et donner l’exemple de persévérance et de patience. Ce jeune a affirmé que sa mère a joué un rôle important dans la formation de sa personnalité, soulignant son apport précieux en l’aidant à «résoudre les sujets des sessions précédentes».
Lahcène Yamoune dont les résultats scolaires sont très satisfaisants (17/20), préfère réviser seul car, selon lui, les mathématiques sont une matière qui requiert concentration et attention.
Ambiance sereine à travers les centres d’examen du territoire
Près de 776.000 candidats concourent, depuis hier, à travers le territoire national, aux épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM)
qui s’étaleront sur trois jours et dont les résultats seront annoncés le 2 juillet
L’examen concerne un total de 775.955 candidats, dont 771.284 scolarisés et 4.671 candidats libres, répartis sur 2.590 centres d’examen. Chez les candidats scolarisés, les filles représentent 55,88 %, soit 431.016 candidates, contre 340.268 garçons (44,11%). Chez les candidats libres, les garçons sont majoritaires avec 4.322 candidats (92,52 %), contre 349 filles. 2.841 candidats scolarisés dans des écoles privées et 4.000 candidats issus des centres de rééducation sont également concernés par cet examen. 226 candidats aux besoins spécifiques (0,02%), dont 156 non-voyants et 70 handicapés moteurs concourront également aux épreuves du BEM. Une enveloppe financière de plus de 1,6 milliard DA a été allouée à l’organisation de cet examen pour lequel le ministère de l’Education nationale a mobilisé 53.000 correcteurs à travers 75 centres de correction. Pour assurer le bon déroulement de l’examen, le ministère à doublé l’effectif chargé de la surveillance. Ils seront ainsi 120.000 surveillants assistés de 5.324 observateurs, contre 60.000 l’année passée. En 2011, le taux de réussite aux épreuves du BEM a atteint 70% et 2.494 candidats ont obtenu la mention « excellent ». Tout candidat qui obtient une moyenne égale ou supérieure à 10/20 à l’examen du BEM est admis en première année secondaire. Pour les recalés, l’admission en première année secondaire dépendra de la moyenne compensée entre la moyenne des notes obtenues durant la 4e année moyenne additionnée à la moyenne des notes obtenues au BEM.
À l’est du pays, les premières épreuves de l’examen du BEM abordées par les candidats se poursuivaient dans un climat studieux et serein, grâce à une bonne organisation, a-t-on constaté. Au lycée Youghourta de Constantine, l’un des plus anciens établissements du secondaire dans l’est du pays, les responsables du secteur de l’Éducation ont procédé à l’accomplissement des formalités d’usage, en ouvrant le plis contenant les sujets de la langue arabe, première épreuve de cet examen national qui s’étend sur trois jours. Selon le représentant de la direction de l’éducation, la wilaya de Constantine compte 21.129 candidats répartis sur 59 centres d’examen, où l’on dénombre 234 détenus des établissements de rééducation relevant du ministère de la Justice. Dans la wilaya de Tébessa, pas moins de 18.860 candidats, dont 179 détenus et trois personnes aux besoins spécifiques ont rejoint les 57 centres d’examens répartis à travers les 28 communes pour passer les épreuves du BEM. À Annaba, le coup d’envoi de l’examen du BEM a été donné au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au CEM Larbi-Tebessi au chef-lieu de wilaya, en présence des autorités locales. Au total, ce sont 14.268 élèves répartis sur 46 centres d’examen qui sont concernés par ces épreuves, a-t-on appris des responsables concernés. Dans la wilaya de Jijel, plus de 15.000 candidats (es) se sont présentés aux épreuves du BEM qui se déroulent dans 48 centres d’examen.
Dix-huit cellules pour le suivi de cet examen de fin d’année ont été installées, selon la direction de wilaya de l’éducation. Le coup d’envoi des épreuves a été donné au CEM Fridja-Slimane, au chef-lieu de wilaya, en présence des autorités locales. À Batna, pas moins de 29.942 candidats, dont 13.519 garçons ont rejoint les 83 centres répartis à travers la wilaya pour passer cet examen. Dans la wilaya de Sétif, 24.426 candidats, dont 120 détenus se sont présentés dans les 106 centres d’examen pour subir les épreuves du BEM. Deux centres de correction ont été retenus à El-Eulma et à Aïn Arnat, a-t-on indiqué à la direction de l’éducation. À Souk Ahras, l’examen du BEM a concerné, cette année, 8.479 candidats répartis sur 41 centres et encadrés par plus de 1.400 fonctionnaires de l’éducation. Dans la wilaya de Khenchela, plus de 8.000 candidats, dont 600 candidats libres relevant du centre d’enseignement à distance, se sont rendus dimanche dans les 28 centres d’examen pour passer les épreuves du BEM, alors qu’à M’sila, ce sont 24.727 candidats qui ont rejoint les 89 centres d’examen du BEM.
À Oum El-Bouaghi, la direction de l’éducation a fait état de 15.571 candidats répartis sur 49 centres d’examen et 3.017 encadreurs mobilisés pour les épreuves du brevet de l’enseignement moyen. Dans la wilaya de Skikda, ce sont 19.020 candidats dont 76 libres et 57 détenus qui sont concernés par ces épreuves. Ils sont répartis sur 67 centres d’examen. À Guelma, l’examen du BEM a mobilisé 10.911 candidats dont 6.380 filles et 38 libres répartis sur 43 centres, alors qu’à Biskra, 17.917 candidats candidats inscrits au BEM ont été répartis sur 69 centres, dont 22 au chef-lieu de wilaya. Dans la wilaya de Mila, 19.000 candidats se sont présentés aux 56 centres d’examen pour subir les épreuves du BEM, session 2012, alors qu’à El-Tarf, ce sont 8.793 candidats dont 7 libres qui ont rejoint les 33 centres d’examen pour passer les épreuves du brevet d’enseignement moyen, a-t-on indiqué à la direction de l’éducation de la wilaya qui a mobilisé pour la circonstance, 1.907 encadreurs.
À l’ouest du pays, plus d’une centaine de milliers de candidats ont entamé les épreuves. À Oran, 28.644 candidats, soit 12.397 garçons et 16.247 filles, sont concernés par les épreuves du brevet. Ils sont répartis sur 92 centres d’examen et encadrés par des surveillants, des médecins, des psychologues et des agents, a-t-on appris auprès de la direction de l’éducation de la wilaya. À Aïn Témouchent, ce sont 7.576 candidats dont 4.269 filles à passer cet examen au niveau de 27 centres supervisés par 1.462 encadreurs. Près de 70 pensionnaires du centre de rééducation du chef-lieu de wilaya prennent également part à cet examen. Le centre de correction du brevet d’enseignement moyen est domicilié au lycée Saïim-Hadadj- Kada de Hammam Bouhadjar, a-t-on indiqué à la direction de l’éducation.
À Mostaganem, 13.580 candidats aux épreuves du BEM, dont 9.673 filles et 36 candidats libres sont répartis sur 48 centres d’examen. Au moins 500 encadreurs et 2.550 surveillants ont été mobilisés pour assurer la réussite de cette opération, a-t-on indiqué à la direction de l’éducation de la wilaya. Dans la wilaya de Mascara, 15.262 élèves, dont 15 candidats libres se sont présentés à l’examen du BEM dans les 67 centres répartis à travers les différentes communes de la wilaya, outre six nouveaux centres à Benian, Macta Douz, Sedjrara, Shaoura (Mohammadia), Aïn Frah, Makda. À Saïda, le nombre de candidats est de 7.322, dont 22 libres, répartis à travers 31 centres d’examen.
La restauration et le transport de 196 candidats scolarisés issus de communes éloignées sont assurés, selon la cellule de communication de la wilaya qui a précisé que 23 bus ont été mobilisés à cet effet. 31 centres d’examen à Tissemsilt ont accueilli 7.010 élèves encadrés par 1.100 agents, selon la direction de l’éducation de la wilaya. À Tlemcen, ils sont 20.795 candidats à passer les épreuves du BEM au niveau des 63 centres d’examen, selon le chef de service des examens de la direction de l’éducation de la wilaya. Le nombre de candidats dans cette wilaya a atteint un taux de 57% cette année par rapport à l’année dernière où il a été enregistré 13.211 candidats à cet examen, a-t-on indiqué, signalant, d’autre part, qu’un centre d’examen a été ouvert à Remchi pour les pensionnaires des centres de rééducation. 15.541 candidats et candidates sont inscrits pour le BEM à Relizane. Ils sont répartis sur 50 centres d’examen et encadrés par 4.151 agents, a-t-on souligné à la direction de l’éducation. A Tiaret, ce sont 20.098 candidats, soit 9.107 garçons, 10.984 filles et sept candidats libres à s’être présentés aux épreuves du brevet d’enseignement moyen dans 70 centres où ont été mobilisés 3.334 agents pour la surveillance et 374 administratifs.
Ainsi dans le sud du pays, quelque 96.016 candidats étaient attendus hier à 8h, pour subir les épreuves. Les candidats, dont plus de 200 composent à titre libre, sont répartis à travers les 362 centres d’examen ouverts dans les wilayas de Ouargla, Ghardaïa, Laghouat, El-Bayadh, Naâma, El-Oued, Bechar, Tamanrasset, Tindouf et Adrar. Un total de 18.100 personnes, entre surveillants et observateurs, ont été mobilisés dans ces wilayas pour encadrer l’opération et assurer son bon déroulement.
Sétif
29.426 candidats composent dans 106 centres
Après les 26.859 candidats filles et garçons qui se sont présentés à l’examen de fin de cycle de l’enseignement primaire et les 22.053 autres qui du Baccalauréat, c’était hier au tour de plus de 29.000 autres potaches de rejoindre les différents centres d’examen pour y passer le BEM et clôturer ainsi cette série d’examens dans la wilaya de Sétif. Dans cette vaste wilaya qui compte plus de 1.120 établissements scolaires tous cycles confondus et 346.673 élèves au niveau des différents paliers, pas moins de 106 centres d’examen ont été retenus à travers les différentes communes de la wilaya pour accueillir les 29.426 candidats qui doivent plancher, durant 3 jours, sur les épreuves de l’examen du brevet d’enseignement moyen. Hier, le wali accompagné du président de l’APW, des responsables du secteur de l’éducation et des autorités de la wilaya s’est rendu à la première heure au niveau du CEM Chadli-El-Mekki où il s’est enquis des conditions d’organisation de cet examen et de l’ensemble des dispositions humaines et matérielles mobilisées, pour permettre à ces milliers de candidates et de candidats de composer dans les meilleures conditions.C’est ainsi qu’il a assisté à l’ouverture de l’enveloppe scellée de la première épreuve d’arabe et a visité le secrétariat et l’infirmerie de ce centre d’examen qui accueille 360 candidats à la cité El-Hidhab au niveau de la nouvelle ville. Au CEM « Chadli-El-Mekki, le directeur de l’éducation a fait état de l’ensemble des dispositions prises à l’effet de rapprocher les centres d’examen des candidats pour leur permettre de composer dans les meilleures conditions. Aussi, et en plus du centre de regroupement et des 3 centres de correction qui prendront en charge les copie en provenance des autres wilayas, il faudra relever que pas moins de 212 observateurs sont dépêchés sur le terrain pour cet examen qui compte également un centre destinés à accueillir les 120 candidats du centre de rééducation. Par ailleurs, 838 candidats scolarisés issus de la zone nord de la wilaya, à Draâ Kebila, Beni Ourtilène, Beni Chebana, Dar El-Hadj (Guenet) et Bouandas composeront aussi dans la langue amazigh.
F. Z.
SIDI BEL-ABBÈS
13.360 candidats au rendez-vous
Abordables, pour la majorité, étaient les premiers sujets des épreuvesdu brevet d’enseignement moyen qui se sont déroulées dans une parfaite ambiance. Toutes les conditions matérielles et humaines semblaient être réunies pour le bon déroulement de cet examen, grâce à une mobilisation de l’ensemble du personnel de la wilaya. Les services de l’éducation, de la santé, des transports, des corps de sécurité et autres n’ont ménagé aucun effort pour encadrer les 60 centres d’examen dont un érigé au niveau de l’établissement pénitencier.
13.360 candidats ont pris part à ces épreuves avec cette volonté de décrocher ce sésame permettant l’accès au cycle secondaire. En plus des centaines d’enseignants réquisitionnés pour la surveillance des épreuves, 120 autres observateurs ont été désignés pour superviser et veiller à la bonne marche de l’opération.
Une tournée d’inspection a été effectuée par les organisateurs pour mieux s’enquérir de la situation et rassurer les candidats qui étaient au demeurant confiants et sereins.
Tizi-Ouzou
La direction de l’Education prévoit 90% de réussite
L’examen du Brevet de l’enseignement moyen (BEM) s’est déroulé dans de très bonnes conditions à travers les 55 centres réquisitionnés à cet effet à travers la wilaya de Tizi-Ouzou. En effet, selon le chargé de communication de la direction de l’Education de Tizi-Ouzou, M. Mohand Tachaâbount, hormis quelques absences signalées dans certains centres d’examen, les épreuves se sont déroulées dans une atmosphère de sérénité. Concernant le taux d’absence enregistré pour cette première journée, le chargé de communication de la DE a fait état de 0.38% parmi les candidats scolarisés et 15 % parmi les candidats libres. Le coup d’envoi de cet examen a été donné par wali de Tizi-Ouzou, M. Abdelkader Bouazghi, et le directeur de l’Education, M. Nourredine Khaldi, qui ont procédé au CEM Derdar-Saïd du chef-lieu de wilaya à l’ouverture du pli contenant l’épreuve de la langue arabe. Selon certains candidats, l’examen de la langue arabe a été à la portée de tous les élèves ayant suivi normalement leur scolarité et surtout qui ont préparé cet examen depuis le début de l’année scolaire. Le directeur de l’Education a visité une dizaine de centres d’examen pour constater de visu les conditions dans lesquelles se déroulait cet examen de passage au lycée. Selon une source proche de la direction de l’éducation, cette dernière prévoit, et ce sur la base des données sur le suivi des classes d’examen, de réaliser un taux de réussite de pas moins de 90%, soit une évolution de plus de 2% par rapport au taux réalisé l’année scolaire précédente qui était de l’ordre de 87.47%, un taux jamais réalisé au niveau national depuis l’indépendance.
BelAdrar.