La peine de mort a été prononcée hier lors d’une affaire traitée par le tribunal correctionnel de Skikda, à l’est du pays. Cette affaire de meurtre, dont l’accusé principal est un homme âgé de 55 ans, remonte à 2017. Le mis en cause, condamné à mort hier, a avoué avoir tué son voisin d’une manière barbare, avant de l’enterrer dans une forêt de la région.
Les faits de cette affaire remontent à 2017, et plus exactement au mois de mars de cette même année. La victime de ce meurtre n’est que le voisin du mis en cause. Par ailleurs, le frère de la victime a été le premier à avoir signalé la disparition de son frère, ce qui a enclenché une enquête qui a fini par faire tomber le coupable.
Pour un lopin de terre…
Suite à l’annonce de sa disparition, une vaste opération de recherche a été lancée par les services de sécurité. L’opération qui a commencé par le jardin de la victime est devenue un veritable ratissage de toute la région. La forêt qui entourait la commune de Felfla, ou les faits se sont déroulés, a été passée au peigne fin. Malgré les efforts des éléments de sécurité, aidés par la population locale, aucune trace de la victime portée disparue n’a été retrouvée.
Une enquête a été donc lancée, et d’après certains témoignages, la victime aurait passé un coup de fil ou il déclarait que des individus se sont introduits dans son jardin. La victime, avant que la ligne ne se coupe, n’a pas informé toutefois son interlocuteur de l’identité de ces individus. Mais l’enquête a vite déterminé qu’il s’agissait du voisin de la victime, accompagné par ses deux fils. Ces derniers se sont apparemment introduits dans la propriété de la victime, avant de le tuer froidement.
Il s’agit apparemment d’un lopin de terre réclamé par la victime et par son tueur. Ce dernier, en trouvant la victime sur le dit terrain, n’a pas hésité de lui jeter des pierres à la figure, avant de l’achever avec une faucille qu’il avait à la main. Suite à son forfait, aidé par ses deux fils, il a trainé le corps de la victime sur 40 mètres, avant de l’enterrer en plein foret, près d’un Oued. De retour à la maison la femme de l’assassin avait remarqué un comportement bizarre chez son mari et ses fils, ce qu’elle n’a pas hésité à dévoiler devant le juge, assure le média arabophone Al Chourouk, qui a rapporté l’information.