Avenue Malakoff, Bab El-Oued, vers 6h30. Du haut du « djebel », Notre-Dame d’Afrique -« Madame l’Afrique » pour les intimes- vous dit « Sabah Ennour ».
Au prix d’un effort pénible, elle s’efforce de garder le sourire en dépit des dégâts infligés à la Baie de Bab El-Oued par le Ghoul de Amar et la bande de l’Algérie des « Grands travaux » (Ali Haddad et les entrepreneurs des quatre mandats).
Depuis qu’elle a planté son décor sur les hauteurs de Bab El-Oued, « Madame l’Afrique » s’est habituée à faire son réveil matinal en « dégustant » une vue « à couper le souffle »: une des vues les plus imprenables sur la Mare Nostrum chère à Fernand Braudel.
Une baie dans la baie, la Baie de BEO légèrement encastrée dans l’immense baie d’Alger. Cette piscine naturelle « Désignée » par Dame Nature a longtemps fait notre bonheur et servi de cadre enchanteur pour les plus belles et les plus colorées de nos photos d’album.
Nous en avons fait un des motifs de fierté et avons composé un hymne de circonstance: « notre Baie est la plus belle du monde »! C’était compter sans les « Maghouls » المغول. Sous prétexte de » Grands travaux » à l’heure de « Djazair El Izza Wal Karama », ils ont sévi et bien sévi.
Ils ont voulu nous offrir un îlot naturel version Dubaï! Le résultat est là: la Baie de Bab El-Oued a vécu, victime de la politique des Grands Travaux et de ce qu’elle signifie comme « Commande Publique et Plans de Charges Juteux pour les Entrepreneurs des Quatre Mandats ».
À titre de comparaison, je poste une photo de la Baie de Bab El Oued avant l’intervention géniale, sonnante et trébuchante de la Bande des Grands Travaux. Et je laisse le soin à mon ami Zinou Zebar de partager ici ou dans un nouveau post les photos qu’il a capturés de la Baie de Bab El Oued avant la période des Grands Travaux et après l’intervention des engins estampillés « Ghoul de Amar », prestataire en chef de سياسة المشاريع الكبرى.