Le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum s’est exprimé ce mercredi 3 février, sur la question du rapatriement des Algériens bloqués à l’étranger du fait de la fermeture des frontières aériennes.
Selon le chef de la diplomatie algérienne, les programmes de rapatriement des Algériens bloqués à l’étranger du fait de l’épidémie du coronavirus, tracés par les hautes autorités du pays, demeurent maintenus.
Dans sa réponse au sénateur Abdelouahab Benzaïm, qui avait demandé des précisions au premier ministère à ce sujet, Sabri Boukadoum a rappelé que « les autorités n’ont ménagé aucun effort concernant le rapatriement des cas jugés urgents », et ce depuis la décision de fermeture des frontières.
Selon lui, « l’État a mis tous les moyens humains et matériels pour la réussite des opérations de rapatriement, notamment pour les opérations menées actuellement », soulignant que « les représentations diplomatiques continuent d’inscrire les citoyens désirant regagner le pays ».
Les cas urgents en priorité
Le maintien des opérations de rapatriement intervient, continue le ministre, malgré l’apparition des nouvelles souches du coronavirus dans certains pays ».
Dans les détails, il soutient que les autorités ont maintenu « trois vols quotidiens depuis Paris afin de permettre à la communauté algérienne de regagner le pays ».
Ceci dit, « la priorité a été donnée aux cas jugés urgents comme les personnes malades, les personnes âgées, ainsi que les étudiants qui ont terminé leur cursus et les travailleurs en fin de contrat », a-t-il encore expliqué.