La baptisation officielle de la maison de la culture de Béjaïa du nom de la célèbre écrivaine-cantatrice kabyle Taos Amrouche tarde à se concrétiser. En effet, en dépit de la procédure administrative effectuée par l’ex-wali de Béjaïa, Ould Salah Zitouni, auprès du ministère de la Culture en vue de décréter une telle baptisation, le fronton de la maison de la culture de la ville des Hammadites ne porte toujours pas le nom de la première romancière algérienne de langue française. On se demande pourquoi le département de Azzedine Mihoubi ne veut pas approuver une telle appellation ? Qui en veut à cette femme de culture d’origine de la tribu des Ath Abbas (Ighil Ali) ? Serait-elle victime de sa confession chrétienne ? Pourtant, tout le monde a intégré jusque-là la vulgarisation du nom de Taos Amrouche pour désigner cet établissement culturel, y compris de la part des représentants des institutions publiques.

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