Malgré un arrêté d’interdiction: Des tonnes de déchets inertes jetées dans l’ex décharge de Cap Falcon

Malgré un arrêté d’interdiction: Des tonnes de déchets inertes jetées dans l’ex décharge de Cap Falcon

Rachid Boutlelis

Malgré un arrêté d’interdiction: Des tonnes de déchets inertes jetées dans l’ex décharge de Cap Falcon
Ayant été éradiquée, suite à un arrêté de la wilaya d’Oran, après la réalisation d’un centre d’enfouissement technique, dans la municipalité d’El Ançor, la décharge communale, du village de Cap Falcon est en passe, à priori, de renaître de ses cendres, à la faveur de l’indifférence manifeste des uns et des autres.

En effet, selon le constat établi sur les lieux, les montagnes de déchets de matériaux de construction et autres détritus, régulièrement déversés par des camions, contribuent grandement, ainsi à ressusciter cette décharge, qui s’est également, transformée en un véritable lieu de prédilection pour des meutes de chiens errants, où même des bergers y guident leurs troupeaux de bétail pour brouter les herbes folles tapissant cette immense superficie, à l’abandon, dont l’enceinte n’est pas protégée par des murs ou des clôtures.

Il y a lieu de noter qu’un investisseur s’est installé dans une partie de la superficie en question, pour réaliser un projet de plantation d’arbres, destinée entre autres à l’embellissement de ces lieux et ce, dans le cadre d’une formule de CALPI. Entre temps, les forces de sécurité ont eu à intervenir pour déloger des individus, qui se sont accaparés des parcelles de terrain pour entamer des constructions de masures en parpaing. Et comme le ridicule ne tue point, les contrevenants n’ont pas hésité à procéder à des traçages pour délimiter les parcelles accaparées. Pourtant, rien ne prédisait une telle cruelle décadence de cette décharge communale, en 2015, juste après son éradication, lorsque la daïra d’Aïn El Turck a proposé à la wilaya d’Oran, une étude de faisabilité pour la réalisation d’un projet d’un parc aquatique et d’un lieu de détente pour les familles ainsi que des aires de jeux pour enfants, sur son immense superficie.

Notons que la concrétisation de ce projet mort-né, visait notamment à agrémenter les paysages des abords immédiats de cette décharge, sise en plein cœur de la prestigieuse zone d’extension touristique, qui fort malheureusement végète dans la désuétude la plus exécrable. Cette décharge communale, cruellement livrée aux mignardises de la nature et aux actes d’incivisme, est venue exécrablement s’ajouter à la longue liste des biens communaux à l’abandon, squattés depuis des années par des familles sinistrées, sans pour autant tarauder les consciences.