Malgré une conjoncture économique peu favorable: Le marché des assurances tient bon

Malgré une conjoncture économique peu favorable: Le marché des assurances tient bon

Abdelhakim Benbouabdellah, secrétaire permanent du Conseil national des assurances, est convaincu que malgré des restrictions financières et budgétaires, le marché national des assurances se maintient, cependant, dans la trajectoire positive de son chiffre d’affaires.

Dans le dernier numéro du Bulletin des assurances, Benbouabdellah explique la baisse sensible des prix des hydrocarbures enregistrée ces dernières années (le prix a de nouveau baissé de deux tiers depuis 18 mois et de moitié depuis mi-2015 avant de remonter légèrement pour osciller autour de 50 dollars) et de tout ce que cela engendre comme répercussions directes ou indirectes, «le marché national des assurances se maintient, cependant, dans la trajectoire positive de son chiffre d’affaires».

Selon Baba Ammi Hadji, nouveau ministre des Finances, «le taux de progression du chiffre d’affaires enregistré provisoirement durant le premier trimestre 2016 est d’environ 7%, ce qui est déjà nettement supérieur au taux annuel enregistré à fin 2015, à savoir près de 2%».

Selon lui, les années «fastes» qui ont vu le marché progresser à deux chiffres sont déjà lointaines, mais il reste que les chiffres des tout récents exercices sont toujours positifs bien que les réelles capacités et potentiel algériens méritent des résultats nettement meilleurs. Il a ajouté qu’il n’y a rien de fondamentalement alarmant mais, il n’en demeure pas moins que quand les taux viennent à frôler la stagnation, des efforts supplémentaires sont à fournir par tous les acteurs du marché afin de mieux capter le maximum du potentiel existant.

Quoi qu’il en soit, et au moment où le secteur productif de biens et de services peine à rester dans la tangente du développement, le marché des assurances, pour sa part, continue son petit bonhomme de chemin bien que cela se fasse avec certaines contraintes et lacunes dans un environnement marqué par le yo-yo des marchés internationaux des matières premières énergétiques, en général, et du pétrole, en particulier, écrit-il.

Néanmoins, il estime que si cette stagnation venait à s’installer et perdurer, il n’est pas exclu de voir les chiffres globaux virer de nouveau vers des taux négatifs car, le potentiel est tellement important, notamment en assurances de personnes, dont les marges de progression permettront de longues années de développement.