Le procureur de la République près le tribunal de Bir M ourad Rais a ordonné hier dimanche l’émission d’un mandat d’arrêt international contre les accusés Zitout Mohamed Larbi, Aboud Hichem, Boukhors Amir et Mohamed Abdellah.
Dans cette affaire, les accusés sont poursuivis, selon un communiqué du procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais dans « une grave affaire pénale d’atteinte à l’ordre public et la sécurité et la stabilité de l’Etat ».
Dans le même dossier, le procureur de la République a requis le placement sous mandat de dépôt de l’accusé Mansouri Ahmed.
Ce dernier est accusé d’avoir utilisé « des documents falsifiés pour retirer des pièces d’identité, des documents de voyages. Il a également créé des sociétés qui lui ont permis de bâtir un réseau de financement d’activités subversives à travers le mouvement Rachad », lit-on dans le communiqué du Procureur.
Le communiqué a précisé qu’après des enquêtes et des investigations des instances judiciaires, il a été révélé, que « parmi les commanditaires figure le nom du dénommé Zitout Mohamed Larbi, ce dernier a rencontré à plusieurs reprises le dénommé Mansouri Ahmed dans des pays voisins où il a reçu des sommes importantes utilisées sous le couvert des sociétés pour le financement des activités secrètes du Mouvement Rachad, notamment la location de biens pour abriter les réunions dudit mouvement », ajoute le communiqué.
Zitout Mohamed Larbi est poursuivi donc pour gestion et financement d’un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’Etat et l’unité nationale, faux et usage de faux et blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle.
Aboud et Amir Dz accusé de terrorisme
Tandis que Aboud Hicham, Boukhors Amir et Mohamed Abdellah sont poursuivis pour adhésion à un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et l’unité nationale, financement d’un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle ».
En effet, le suspect Mansouri Ahmed, a révélé qu’il était en contacte avec « plusieurs autres personnes via les réseaux sociaux, dont Abderrahmane Kamel, Aboud Hichem, Boukhors Amir, El Merri Mohamed et Mohamed Abdellah.
Les investigations techniques ont confirmé que le mis en cause avait établi réellement des contacts avec ses personnes afin de mettre sur pied des plans d’atteinte à l’ordre public notamment l’exploitation du Hirak que vit le pays dans l’objectif de le faire sortir de son caractère pacifique », ajoute-t-on de même source.