La saison hivernale de cette année enregistre un cruel manque en précipitations. Malgré ce retard, qui risque tout de même d’ajouter son lot de problèmes à la situation hydrique actuelle, les spécialistes estiment qu’il est un peu trop top de parler de sécheresse.
Selon la chargée de l’information à l’Office national de météorologie, Houaria Ben Rakta, le retard des précipitations dans plusieurs régions du pays pendant la saison hivernale en cours « est causé par la haute pression atmosphérique centrée sur la région méditerranéenne ».
Dans une déclaration à l’Agence officielle, elle explique que « la haute forte pression atmosphérique exercée actuellement dans la zone méditerranéenne, qui affecte également les pays du sud de la région, est devenue une barrière à l’air froid le poussant vers d’autres régions ».
Or, elle affirme que « cette situation devrait changer vers la fin du mois encore ». Par conséquent, elle estime qu’il est donc « trop tôt pour parler d’une phase de sécheresse ». D’ailleurs, l’intervenante précise que la situation actuelle est plutôt stable « car le nombre de jours secs durant l’hiver en cours est inférieur à ceux qui ont connu des précipitations ».
Retour des perturbations à partir du 12 février
En outre, Ben Rakta prévoit un changement dans la situation du temps « à partir du 12 février et les jours suivants au cours du même mois ». Dans le même sillage, elle rappelle que « ce phénomène a été constaté durant les trois dernières années (2019, 2020 et 2021) ».
Durant ces trois années, l’Algérie avait également connu « le retard des précipitations durant les mois de décembre et janvier jusqu’aux derniers 10 jours de février ». Or, « pendant les mois de février et mars, nous avons connu des perturbations météorologiques, voire des chutes de neige », a-t-elle ajouté.