La pomme de terre fait partie de l’alimentation quotidienne des algériens et est considérée comme très demandée par le peuple.
Face à une aussi grande demande, la production algérienne n’est donc plus suffisante. En effet le président de l’Association des commerçants et artisans algériens (ANCA), Hadj-Tahar Boulenouar a affirmé au média TSA que « les algériens sont de grands consommateurs de pomme de terre. Sur une production moyenne annuelle de 6 millions de tonnes, 4 vont à la consommation. C’est devenu insuffisant pour satisfaire la demande des consommateurs » .
De plus, le prix de la pomme de terre qui était sensé être plus régulé et plus bas rend l’aliment toujours aussi inaccessible pour beaucoup de citoyens et se voit affiché à environ 120 DA le kilo.
Face à ce manque malheureusement impossible à combler pour l’instant, les autorités ne trouvent d’autres alternatives que l’importation même si elles préféraient encourager la production locale.
Effectivement, une importation de pomme de terre règlerait le problème momentanément et engendrerait une baisse des prix mais freinerait les producteurs locaux pour la saison prochaine.
Les agriculteurs s’expliquent quant à la situation
Les agriculteurs quant à eux justifient ce manque de produits par la sécheresse et le manque d’irrigation de ces derniers mois qui sont des facteurs clés de la hausse des prix et du manque de pommes de terre sur le marché algérien. En effet, « beaucoup d’agriculteurs souffrent que leurs puits soient à sec si bien qu’ils doivent acheter l’eau pour irriguer », affirme le président de l’ANCA.
De plus, ces derniers ne disposent pas de semences à des prix raisonnables et certains n’ont même pas accès à des lieux frigorifiés pour stocker la pomme de terre, limitant donc la production.
Il tenu à mettre le point aussi sur le manque flagrant de main d’œuvre jeune dans le secteur de l’agriculture mais aussi.