Chaque annĂ©e en France, le nombre de professeurs diminue de plus en plus dans le secteur de l’Ă©ducation. Pour pallier cette pĂ©nurie, l’acadĂ©mie de Versailles offre 2000 postes pour la rentrĂ©e de septembre 2022. En effet, celle-ci dĂ©cide de collaborer avec PĂ´le emploi pour embaucher des contractuels. Et ce, en organisant des « Job dating » dès cette semaine.
Comment y ĂŞtre Ă©ligible ? Il faut d’abord s’enregistrer en ligne via une plateforme dĂ©diĂ©e. Toutefois, il importe de savoir qu’aucun diplĂ´me en lien avec l’enseignement n’est forcĂ©ment requis. Le candidat est seulement contraint de passer un entretien d’embauche qui dure 30 minutes ; et de disposer d’au minimum d’un bac + 3. Une fois la candidature retenue, il passe un deuxième entretien, Ă la clĂ© un contrat d’un an renouvelable en tant que professeur.
Par ailleurs, les candidats sĂ©lectionnĂ©s bĂ©nĂ©ficieront d’une formation au mois d’aoĂ»t 2022 avant le lancement des premiers cours ; mais Ă©galement d’un suivi pendant toute l’annĂ©e.
Le « Job dating » est une opportunitĂ©, dont le premier jour s’est tenu hier 30 mai 2022 au rectorat de Versailles. En effet, plus de 400 candidats ont Ă©tĂ© recensĂ©s. Tous en reconversion professionnelle, ils sont venus pour tester un nouveau domaine, celui de l’enseignement.
Amina, enseignante algérienne, à la rescousse
Bien Ă©videmment, une telle opportunitĂ© ne passera pas inaperçue aux yeux de la diaspora algĂ©rienne. C’est le cas notamment d’Amina, âgĂ©e de 33 ans. Elle s’est installĂ©e en France en 2018. Cette algĂ©rienne a dĂ©jĂ connu l’enseignement, et ce, par son expĂ©rience de six ans en AlgĂ©rie, notamment en collège. Pour elle, c’est une opportunitĂ© qui colle le plus Ă ses ambitions.
En effet, la jeune femme n’a pas hĂ©sitĂ© Ă dĂ©montrer son enthousiasme et sa motivation. Et ne compte Ă aucun moment laisser passer une telle chance.
Comme citĂ© prĂ©cĂ©demment, tout le monde peut y postuler, y compris les AlgĂ©riens rĂ©sidant en France, Ă la seule condition de disposer d’un bac + 3.
La PĂ©nurie de la main d’Ĺ“uvre dĂ©barque aussi au QuĂ©bec
Toujours dans la thĂ©matique de la pĂ©nurie de la main-d’Ĺ“uvre, mais cette fois de l’autre cĂ´tĂ© du globe. Oui, on parle du QuĂ©bec. En effet, il n’hĂ©site pas Ă enchaĂ®ner les programmes et Ă proposer de nouveaux dispositifs ; permettant d’attirer de plus en plus d’Ă©trangers qualifiĂ©s pour y travailler.
Par ailleurs, rĂ©cemment, le gouvernement QuĂ©bĂ©cois a annoncĂ© une baisse des frais liĂ©s aux diffĂ©rentes formations que l’Etat propose. Ainsi, les personnes reliĂ©es des Ă©tablissements universitaires francophones Ă©tablis au QuĂ©bec ; rĂ©gleront les mĂŞmes tarifs de scolaritĂ©, et ce, dès l’automne 2023.