ALGER – L’Inspecteur général de la pédagogie au ministère de l’Education nationale, Messeguem Nedjadi a relevé lundi à Alger « une amélioration notable » des résultats des élèves des classes de deuxième année du cycle primaire et de première année du moyen, après l’introduction de nouveaux manuels lors de l’année scolaire en cours.
M. Messeguem a mis en exergue les bons résultats obtenus par les élèves, après le peaufinage des manuels scolaires des classes de première et deuxième années du primaire et de première année du moyen, insistant sur le fait que ces résultats avaient dépassée les 60% au niveau du cycle moyen.
Par ailleurs, la Directrice de l’évaluation et de la prospective au ministère, Samia Mizayeb a indiqué que les résultats du 2ème trimestre du primaire avaient reculé par rapport au premier trimestre, car le taux d’élèves ayant obtenu une moyenne supérieure à 5/10 au deuxième trimestre était de près de 87 % au niveau national, contre un taux de 88,62% enregistré au premier trimestre.
« La baisse des résultats a concerné essentiellement les élèves de troisième et quatrième années primaire, tandis que ceux de deuxième année se sont améliorés », a-t-elle précisé.
Concernant les classes de cinquième année primaire, la même responsable a affirmé que les résultats du deuxième trimestre « se sont améliorés par rapport au premier trimestre dans les trois matières essentielles, à savoir: les mathématiques, l’arabe et le français », relevant des résultats mitigés au niveau des différentes wilayas, atteignant parfois une différence de 30 points.
Pour le cycle moyen, Mme Mezayeb a noté une amélioration des résultats du deuxième trimestre par rapport au premier, grâce à une hausse des points obtenus dans les matières secondaires contre un recul des résultats dans la langue arabe, les mathématiques et les langues étrangères ».
Pour le cycle secondaire, elle a indiqué que « les résultats du deuxième trimestre sont bas, avec un taux de réussite de 41,09% au deuxième trimestre contre 44,28 au premier trimestre, ajoutant que les élèves « ne fournissent pas assez d’efforts lors des examens scolaires et se consacrent à la préparation des épreuves du baccalauréat ».