L’impasse que traverse le dossier de l’importation automobile en Algérie ne semble pas prendre fin de sitôt. Le dossier de l’importation de voitures neuves ainsi que les concessionnaires, viennent de connaitre un nouveau coup dur.
Pratiquement bloqués depuis 2017, l’ensemble des concessionnaires automobiles viennent de connaitre un nouveau coup dur, ce qui va retarder encore davantage l’issue escomptée d’un feuilleton qui ne semble pas finir.
En effet, le ministère de l’Industrie, en charge du dossier, a signifié un nouveau refus à neuf opérateurs, dont la majorité avait pourtant levé les réserves et ont obéi au cahier des charges n°175-21.
À ce propos, les concessionnaires se disent percevoir « une absence manifeste du comité technique interministériel pour débloquer la situation du marché de l’automobile en émettant neuf refus aux neuf premiers dossiers qu’il a étudiés ».
Dans une déclaration rapportée par le quotient Liberté, ces intervenants ont critiqué les arguments avancés par le Comité technique pour justifier ces refus. Selon eux, il s’agit « d’une absence de volonté évidente en raison des arguments du comité technique ».
Le marché de la pièce de rechange également menacé
Dans ce sens, ils citent « particulièrement quatre dossiers bien ficelés et qui ne méritent pas un tel sort ». Ainsi, ces opérateurs ont également critiqué le Comité en affirmant qu’il « s’est écarté de la loi pour statuer sur nos demandes », et en déplorant les délais de réponse qui n’ont pas été respectés.
Afin de se faire entendre et éclairer l’opinion publique, les concessionnaires proposent un débat télévisé au président du comité technique, Hafid Tahar, en présence de juristes et de défenseurs des droits des consommateurs.
La situation dramatique dont se trouve actuellement le dossier, ces opérateurs alertent que la menace de la fermeture définitive guette toujours leurs entreprises. Par conséquent, « les entreprises et les simples citoyens auront encore du mal à renouveler leurs parcs et à acquérir un véhicule digne de ce nom ».
Ajouter à cela, les activités annexes, dont celle de la pièce de rechange, sont également menacées. Selon eux, « la problématique de la pièce de rechange d’origine se pose avec acuité pour la simple raison que nous n’avons plus la possibilité d’en importer, car nous ne disposons pas d’agrément ».