Marché bihebdomadaire de Mila: Les habitants espèrent un geste salutaire du wali

Marché bihebdomadaire de Mila: Les habitants espèrent un geste salutaire du wali

Que n’a-t-on pas dit ou écrit, depuis des décennies maintenant, sur cette plaie béante et puante qui envenime la vie à une bonne partie des habitants de la ville de Mila, particulièrement ceux de la cité des 500 logements (Benredjem), Boutout et Bensalah ?

En effet, malgré les dénonciations par presse interposée, les requêtes et les pétitions adressées à qui de droit, par les habitants desdites cités, aucune oreille attentive à ces doléances n’a été prêtée, et ce, par tous les responsables qui se sont succédé, si ce n’est des promesses et rien que des promesses ! Brouhaha, klaxons, embouteillages, rixes et toutes sortes de nuisances sonores, dès l’aube, et tout ce qu’on peut imaginer comme désagréments causés par le déroulement d’un marché qui draine des dizaines de milliers de personnes, à savoir, immondices, détritus, cartons et sachets de tout genre jonchant les lieux, un décor apocalyptique qui se répète 2 fois par semaine, et 12 mois sur 12, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il fasse un temps caniculaire, rien ne les arrête !

Ce marché, donc, continue à défrayer la chronique à Mila en raison de toutes les nuisances qu’il ne cesse d’occasionner, tant pour les riverains que pour l’environnement. Tentaculaire qu’il est, puisqu’il ne cesse de se développer anarchiquement dans tous les sens, ledit marché a fini par engloutir toute la partie nord-ouest de la ville, paralysant, du coup, tous les établissements étatiques situés dans cette zone et mettant, du coup, à rude épreuve des milliers d’habitants qui ne peuvent plus vaquer à leurs besoins, se déplacer ou parquer leurs véhicule qu’au prix de mille et une gymnastiques. Pourtant, des responsables en ont fait part et ont montré leurs préoccupations, comme c’est le cas de ce directeur du commerce qui, lors d’une session de l’APW il y a quelque temps de cela, a préconisé la délocalisation de ce marché et son transfert vers un endroit plus approprié, sa réduction à une seule fois par semaine, au lieu de deux et enfin, l’élaboration d’un cahier des charges conforme aux conditions édictées par le décret exécutif n°111/12 du 6 mars 2012, des recommandations qui sont restées lettre morte, tellement cela représente le dernier des soucis des responsables en charge et puis, il y a à boire et à manger dans ce genre de convention et tout le monde le sait, alors !

Comme ultime recours, les habitants attendent et espèrent un geste salutaire de la part du wali, monsieur Ahmouda Ahmed Zinedine, tout en le conviant à visiter les lieux, un jour de marché, pour voir de visu ce qu’ils endurent à longueur d’année !

A. M’haïmoud