L’Algérie s’oriente vers le lancement de la construction automobile et du montage de véhicules. D’ailleurs, des constructeurs automobiles, européens et asiatiques, seraient prêts à conquérir le marché algérien et construire des usines locales.
Dans une déclaration accordée au média arabophone Echourouk Online ; le Président du Conseil national de la concertation pour le développement de la PME, Adel Bensaci, a fait savoir que quatre constructeurs automobiles, européens et asiatiques, seraient prêts à investir en Algérie.
Dans ce même sillage, le Premier Ministre, Aïmene Benabderrahmane, avait invité les hommes d’affaires italiens à venir investir dans le secteur de l’industrie automobile en Algérie. Et ce, lors de l’ouverture du Forum économique algéro-italien.
Le Premier Ministre avait aussi mis le pont sur la volonté de l’Algérie à édifier une véritable industrie automobile et relever le défi à travers un partenariat économique bilatéral ambitieux aux larges perspectives.
« L’Algérie développera inévitablement une industrie automobile locale »
Pour sa part, le Ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, avait indiqué, à l’issue d’une séance plénière au Conseil de la nation, que « notre pays développera inévitablement une industrie automobile locale ».
D’ailleurs, il convient aussi de rappeler que le gouvernement avait annoncé l’implantation d’un pôle destiné à la construction de véhicules. Notamment à travers la récupération des usines «Sovac», «Mazouz», «Tahkout» et «Baïri».
Le gouvernement prévoit de relancer le montage de véhicules en Algérie. Et ce, après la conclusion d’accords avec une dizaine d’opérateurs industriels étrangers. Toutefois, la reprise de cette activité sera soumise à de nouvelles conditions plus strictes. Prenant particulièrement compte du pourcentage d’intégration.