La question de la lutte contre marché parallèle des devises, notamment au niveau de la place du Square Port-Said à Alger, est à nouveau évoquée.
Cette fois-ci, c’est le ministre de l’Industrie Ferhat Ait Ali Braham qui revient sur la nécessité de l’éradication du marché parallèle des devises, soutenant que la lutte contre la pratique ne se résume pas qu’à la fermeture du célèbre marché du « Square ».
Intervenant, hier samedi 30 janvier, dans une conférence organisée par l’Institut national des études de stratégie globale (INESG), le ministre a estimé que « le Square n’est pas une zone à vider, c’est une logique à tarir ».
Dans la même optique, Ait Ali souligne qu’effectivement, le citoyen a besoin d’un accès à un moyen d’échange de la devise ». Et c’est pour cela qu’il souligne que la fermeture physique du marché du « square », ne résoudra guère le problème.
« Fermer le Square peut se faire physiquement mais la pratique ira vers d’autres lieux », a-t-il encore déclaré.
Comme solution, il préconise une « transparence des transactions financières » qui « imposera la fin des opérations suspectes au niveau des marchés parallèles, permettant ainsi au citoyen d’accéder à la devise de manière réglementaire ».
Miser sur l’activité de transformation
Dans un autre contexte, le ministre de l’Industrie a évoqué les contours du plan de relance de l’économie nationale, préconisant une réelle industrie solide, qui implique l’activité de transformation dans différents secteurs d’activité.
Dans ce sens, il affirme que le soutien de l’État sera orienté vers l’amont industriel, et ce à travers, notamment, « les facilitations fiscales portées par la Loi de Finance 2021 ». Il cite entre autre la pétrochimie, les mines et l’industrie mécanique.
Selon l’intervenant, « tout opérateur transformant la matière première aura la priorité en matière de financement ». D’autant que « le secteur public possède les capacités et l’outil industriel à même d’activer dans ce créneau ».