Le président Abdelmadjid Tebboune a évoqué, ce dimanche, le dossier de la construction automobile ainsi que le problème du marché parallèle en Algérie.
Lors d’une entrevue accordée à des représentants de médias nationaux, le chef de l’Etat a reconnu l’impact négatif du marché informel sur l’économie nationale.
« La masse monétaire circulant sur le marché parallèle est évaluée entre 6000 et 10.000 milliards de dinars », a révélé le président Tebboune, exprimant son opposition au changement de la monnaie nationale.
« Le marché parallèle a commencé à prospérer durant les années 90 la décennie noire, en raison de la situation qu’a traversé l’Algérie à l’époque (…) Mais ce problème va se régler dans les prochains mois avec la stabilité de la situation, après les prochaines élections », a-t-il ajouté.
« L’Algérie se dirige vers une vraie industrie automobile » (Tebboune)
Questionné sur le sort du montage des véhicules en Algérie, le président Tebboune a fait savoir que la stratégie de l’État est en train d’être révisée pour se diriger vers « une vraie industrie automobile ».
« Nous avons constaté que le montage automobile avec l’ancien cahier de charge n’a donné aucun résultat concret (…) L’Algérie a perdu des milliards de dollars à cause d’un homme d’affaires qui prétendait faire du montage de voitures alors qu’il faisait du gonflage de pneus », a déclaré le chef de l’État faisant référence à l’usine TMC de Mahieddine Tahkout (en détention).
Dans le même sillage, le président Tebboune a estimé que la nouvelle stratégie de l’État, dans l’industrie automobile, devrait créer des dizaines de milliers d’emplois, en mettant en exergue un taux d’intégration de 40 %.