Les cours pétroliers mondiaux observaient hier une légère tendance à la hausse, favorisée notamment par des prévisions météorologiques incitant les investisseurs à miser sur une hausse de la demande.
En fin de matinée, rapporte ainsi l’AFP, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 56,40 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 31 cents par rapport à la clôture de la veille. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI), pour la même échéance, gagnait 25 cents pour s’établir à 54,15 dollars. Depuis vendredi dernier, les cours du pétrole continuent à évoluer à la hausse, mais les analystes soulignent le nombre peu élevé des transactions, avec des échanges atteignant à peine le tiers des volumes observés au début du mois de décembre.
«Les échanges sur le brut étaient complètement en vacances en Europe mardi, tandis qu’ils se sont légèrement réveillés aux Etats-Unis», explique en ce sens Olivier Jakob, de Petromatrix. Selon lui, la hausse des cours durant ces derniers jours est surtout due au fait que «les météorologues prévoient des températures plus basses», ce qui laisse entrevoir une hausse de la demande. Par ailleurs, les investisseurs restent à l’affût de toute information sur la mise œuvre de l’accord de l’OPEP avec leurs partenaires pour limiter la production mondiale.
A ce propos, rapportent des analystes de PVM, cités par l’AFP, alors que le Venezuela a réaffirmé sa volonté de réduire sa production et de s’en tenir à l’accord conclu entre les pays producteurs, la première réunion du comité en charge de contrôler les efforts de chacun devrait se tenir le 13 janvier prochain.
«Cette réunion, spécule de son côté Olivier Jakob, sera l’occasion pour tout le monde de dire qu’ils sont en train de mettre les baisses en place, deux semaines avant que les données sur les exportations prouvent que tout le monde ne s’en est pas tenu à l’accord.» Selon plusieurs analystes citant des informations de presse, le ministre russe de l’Energie aurait déjà laissé entendre que les exportations de pétrole du pays pourraient être en légère augmentation en 2017.