Les prix des fruits et légumes, que ça soit au niveau des marchés du gros ou du détail, ont connu une forte hausse durant cette journée du samedi 17 avril 2021, soit au 5e jour de mois sacré.
Rien ne semble pouvoir arrêter la flambée des prix des produits alimentaires, notamment ceux des fruits et légumes. Pire encore, les prix de certains produits risquent d’augmenter encore plus durant les prochains jours.
Les prix de la pomme de terre risquent d’atteindre les 130 DA le kilogramme, selon des commerçants rapportés ce samedi par le quotidien El Bilad. Ces intervenants estiment que les prix proposés dans les marchés du gros entre 80 et 100 DA seront derrière cette hausse inédite de ce produit de large consommation.
Dans le marché de Boufarik ou encore dans plusieurs autres marchés de gros au niveau national, le prix du kilogramme est, en effet, proposé à hauteur de 100 DA, selon la même source. Cela impactera inéluctablement les prix du détail qui devra atteindre les 130 DA.
Pénurie de pommes de terre ?
Même constat au marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus à Alger. Le vice-président de l’Association des commerçants de ce marché Oamr Gherbi, rapporté par le quotidien Echorouk, a évoqué « une pénurie sans précédent de ce légume ». Selon lui, la hausse de son prix, qui a atteint les 70 DA dans ce marché, est due à la baisse de l’offre.
Pour l’intervenant, les conditions climatiques qui ont caractérisé la plupart des wilayas du nord du pays ces derniers jours ont une certaine part dans cette pénurie, du fait notamment des difficultés rencontrées lors des récoltes. Cependant, il estime que cela est loin d’être la seule raison derrière cette hausse injustifiée.
Du côté de la tomate, le kilogramme est proposé au niveau des marchés de détails à plus de 160 DA. Le même prix est affiché sur les caisses de la salade. Les haricots verts ont atteint les 250 Da, alors que le piment et le poivron sont vendus dans la plupart des marchés au niveau national entre 100 et 110 DA.
Où sont les promesses ?
Cela sans parler des prix des viandes blanches et rouges et du poisson qui ne semblent pas baisser de sitôt. Selon le même journal, le prix du poulet est de 400 DA le kilogramme, l’escalope 900 DA, les viandes rouges 1300 DA et la sardine 1200 DA.
Au cinquième jour du mois sacré, les prix sont toujours excessifs, pis encore, ils n’arrêtent pas d’augmenter. Il est à se demander des promesses des ministères du Commerce et de l’Agriculture qui, à quelques jours du début du mois de Ramadan, n’ont cessé de multiplier les promesses pour des prix abordables.
S’agit-il de promesses en l’air ou bien de leur incapacité à faire face et à, au moins, déterminer la source de ce phénomène qui ne cesse d’impacter le pouvoir d’achat des Algériens déjà dans la tourmente ?