À quatre ans de l’élection présidentielle, un dernier sondage de l’Ifop publié dans « Le Figaro » annonce Marine Le Pen comme favorite dans les intentions de votes des Français. Si l’élection se déroulait demain par exemple, la candidate du Rassemblement national serait en tête au premier tour, alors que Jean-Luc Mélenchon serait en chute libre.
À quatre ans du prochain scrutin présidentiel en France, un sondage récent réalisé par l’Ifop et publié dans le journal « Le Figaro » vient de révéler que Marine Le Pen émerge en tant que favorite des intentions de vote des citoyens français. Si l’élection avait lieu dès demain, la candidate du Rassemblement national serait en pole position au premier tour, tandis que Jean-Luc Mélenchon verrait son soutien décliner de manière significative.
Il convient de noter que ce sondage de l’Ifop constitue le premier depuis l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. Selon les résultats, Marine Le Pen est désignée comme la favorite des intentions de vote des Français, alors que Jean-Luc Mélenchon serait nettement distancé. Quels que soient ses adversaires, la candidate du Rassemblement national récolterait entre 31 et 33 % des voix, soit sept points de plus qu’en 2022. Cette situation illustre non seulement la montée en puissance de son parti à l’Assemblée nationale, mais également le signe de l’élargissement de sa base électorale, bien que celle-ci demeure relativement limitée parmi les retraités.
À quatre ans de la présidentielle, Le Pen s’échappe au premier tour, quel que soit le successeur de Macron (Philippe, Attal, Le Maire, Darmanin). À gauche, Mélenchon recule et fait au mieux 15% @Le_Figaro @IfopOpinion ⤵️ https://t.co/1jLyyOPvrD
— Célestine Gentilhomme (@celestineghm) October 30, 2023
Jean-Luc Mélenchon, le favori de la gauche
Ce sondage de l’Ifop, diffusé par Le Figaro, met également en lumière un autre changement majeur, à savoir la position de Jean-Luc Mélenchon à quatre ans de l’échéance électorale. L’ancien troisième homme de la dernière présidentielle serait en effet maintenu à la porte du second tour, mais avec seulement 14 % des intentions de vote, soit une baisse de huit points par rapport à 2022. Malgré cette diminution, l’ancien président de La France insoumise conserve toutefois une avance considérable sur ses concurrents à gauche, parmi lesquels aucun ne semble véritablement émerger. Par exemple, François Ruffin, testé pour la première fois, n’obtient pas plus de 7 % de soutien.
Au centre de l’échiquier politique, la compétition pour succéder à Emmanuel Macron semble actuellement bénéficier à Édouard Philippe, qui se positionnerait en deuxième place avec 25 % des intentions de vote. Un score remarquable qui le place devant les poids lourds actuels du gouvernement. Gabriel Attal obtient un soutien de 19 %, Bruno Le Maire recueille 18 %, tandis que Gérald Darmanin atteint 16 % d’intentions de vote.
Finalement, du côté de la droite, Eric Zemmour maintient sa position stable et conserverait le soutien de 6 à 7 % des électeurs, tandis que Laurent Wauquiez peine à décoller et stagne à 6 % des intentions de vote.