Mark Zuckerberg promet qu’il ne vise pas la Maison-Blanche

Mark Zuckerberg promet qu’il ne vise pas la Maison-Blanche

Alors que de nombreuses rumeurs courent sur ses ambitions politiques, le président de Facebook a nié son intention de devenir président des États-Unis.

Mark Zuckerberg veut bien être président, mais de Facebook seulement. Quand BuzzFeed News lui a demandé le 24 janvier s’il visait la Maison-Blanche, le fondateur du réseau social a répondu d’un simple «Non», avant de préciser qu’il se concentrait plutôt «à la construction de notre communauté sur Facebook et au travail pour la Chan Zuckerberg Initiative», l’organisation philanthropique qu’il a cofondée avec son épouse Priscilla Chan.

Le chef d’entreprise a pourtant multiplié les indices sur ses éventuelles ambitions politiques depuis plusieurs mois, au point de faire naître un débat sur ses intentions. «Il veut quelque chose de plus gros. Qui lui donnerait davantage d’impact et d’influence sur le monde», a ainsi estimé Nick Bilton, journaliste à Vanity Fair, citant plusieurs proches anonymes du dirigeant de Facebook.

Mark Zuckerberg enfile des habits de présidentiable

Dès le mois d’avril 2016, un document transmis aux autorités financières américaines a officialisé la possibilité que Mark Zuckerberg puisse occuper un rôle au gouvernement sans perdre le contrôle de son entreprise. Une telle précaution administrative permet au PDG de Facebook de s’épargner les désagréments que rencontre aujourd’hui Donald Trump, «dans le cas où il serait nommé à un poste de responsabilité gouvernementale».

La presse américaine a également relevé le recrutement de David Plouffe, ancien responsable de la campagne présidentielle de Barack Obama en 2008, qui a récemment rejoint la Chan Zuckerberg Initiative. Mark Zuckerberg s’est également entouré d’une équipe entièrement dédiée à son hagiographie personnelle. Plusieurs photographes suivent en permanence ses visites officielles, tandis qu’une douzaine de personnes se consacrent à la modération des commentaires publiés sur sa page personnelle.

Enfin, Mark Zuckerberg a fini par reconnaître en décembre dernier que la religion «était très importante» pour lui, alors que son rapport à la foi est longtemps resté distant. Dans un pays dont la devise nationale reste «in god we trust», affirmer son opinion religieuse est indispensable pour quiconque souhaite se présenter en politique.

Après avoir appris le chinois, lu 25 livres en un an ou encore construit une intelligence artificielle pour sa maison, Mark Zuckerberg s’est lancé un nouveai défi annuel pour 2017, qui va également dans le sens des rumeurs: visiter chaque État américain d’ici la fin de l’année. L’occasion de confronter ses ambitions politiques à la réalité du terrain.