La semaine dernière, s’est tenu le festival maghrébin du Film à Oujda au Maroc. En effet, après deux ans de présence en ligne, causée par la pandémie du covid-19. La ville d’Oujda a enfin accueilli, notamment du 7 au 12 octobre dernier, la 11e édition de cet événement dédié au cinéma maghrébin.
Au programme, plusieurs ateliers, mais aussi concours ont été organisés lors de cette édition. Entre longs et courts métrages, le festival maghrébin du film a été marqué par la participation de plusieurs réalisations algériennes. Au cotés de nombreux courts métrages arabes et maghrébins, d’autres, algériens, étaient en compétition pour le grand prix. Notamment, Boumla de Yazid Yettou et Bridge de Boukef Mohamed Taher Shawki.
Festival maghrébin du film 2022 : un long métrage algérien remporte le Grand prix
La catégorie du long métrage a, également, vu la participation du film « Djennia » réalisé par Abdelkrim Bahloul. Ce long métrage de réalisation algérienne, raconte l’histoire d’un vieil homme, « Dahmane » vivant seul qui récupère, un soir, devant sa porte une femme blessée et l’héberge chez lui. Des années plus tard, une autre femme le sollicité pour lui faire revenir son fils unique sorti de chez lui sans jamais revenir.
Au cours de 11e édition du festival maghrébin du film, tenu à Oujda, « Djennia » a obtenu le Grand prix de cet événement. Cette novelle a été annoncée par le réalisateur algérien Bachir Derrais, membre du jury de ce festival. Pour rappel, le cinéma algérien, s’est également distingué, lors de la 10e édition de ce festival. Notamment en obtenant, le grand prix de la catégorie long métrage, et le prix du meilleur scénario.
En cette 11e édition, c’est au tour de « Djennia » de décrocher ce prix. Réalisé par Abdelkrim Bahloul, ce franco-algérien a par ailleurs obtenu d’autre prix dans d’autres événements. À savoir le Grand prix du Festival du film d’humour de Chamrousse, et du Festival international pour l’enfance et la jeunesse de Paris.
Mais ce n’est pas tout. Abdelkrim Bahloul a également réussi à déclencher le prix du meilleur réalisateur, grâce à sa participation par « La nuit du destin » au Festival du Film panafricain de Johannesburg.