Forteresse imprenable jusqu’alors, le stade de Mustapha Tchaker était au centre de la discussion entre un ancien sélectionneur de l’équipe d’Algérie et un adversaire récent des verts. En marge de la cérémonie du tirage au sort de la phase finale de la coupe du monde, l’entraîneur franco-bosnien de l’équipe du Maroc, Vahid Halilhodžić, s’est entretenu avec son homologue Camerounais, Rigobert Song.
L’ancien entraîneur des Fennces n’a pas caché son étonnement par rapport à la victoire des Lions Indomptables à Blida. Conscient de la difficulté de battre l’équipe d’Algérie sur cette pelouse, Vahid a souligné l’exploit de l’équipe camerounaise « pour gagner à Blida, il faut être costaud » dit-il à Rigobert Song. Ce dernier a dévoilé l’état d’esprit de ces joueurs avant la rencontre en guise de réponse au sélectionneur du Maroc, « nous n’avons plus rien à gagner » lance-t-il.
Un mondialiste par excellence
L’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain a réunion à inscrire son nom dans l’histoire du football algérien. Il est le seul entraîneur qui a dépassé le premier tour lors de la phase finale d’une coupe du monde avec l’équipe d’Algérie. Outre cette performance gravée dans les mémoires des Algériens, coach Vahid n’a jamais connu le goût de la défaite à Tchaker avec les verts. En revanche, ses équipes n’ont jamais convaincu lors des différents tournois africains disputés sous son égide.
Cette fois, l’entraîneur qui a créé la sensation en perturbant l’équipe allemande en 2014, qui touchera au Graal par la suite, connaîtra sa 4ᵉ participation en coupe du monde sous une autre bannière. Après celle de la Côte d’Ivoire en 2010, l’Algérie en 2014 et le Japon en 2018 (une coupe du monde qu’il ne disputera pas finalement puisqu’il était limogé en amont de la compétition), Halilhodžić dirigera la sélection marocaine lors de ce mondial.
