Les préparatifs et les entrainements des protégés de Belmadi se poursuivent, notamment avec l’approche de la rencontre décisive face au Burkina Faso.
En effet, ladite confrontation, prévue le mardi 16 novembre au stade de Blida, entrera dans le cadre de la sixième et dernière journée du groupe A des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022 au Qatar.
Elle réunira les deux équipes adverses, à savoir les Fennecs et les Étalons, qui sont à égalité pour le gain de la première place qualificative pour le tour suivant.
Cependant, la Fédération Burkinabé de Football (FBF) ne semble pas satisfaite du choix du stade. Cette dernière avait fait appel à la CAF, ainsi qu’à la FIFA, pour programmer ledit match sur un autre stade, car et selon elle, « la pelouse de Tchaker n’est pas conforme aux exigences édictées par la CAF et la FIFA ».
« Le stade de Blida n’est pas conforme aux exigences édictées par la CAF et la FIFA », la FBF
Ce vendredi 05 novembre, la même Fédération a refait son appel au Secrétaire Général de la Confédération africaine de football à ce propos, sous prétexte que le terrain est mauvais et présente un danger pour les joueurs.
» Du constat établi et des informations toujours en notre possession, le stade de Blida n’est pas conforme aux exigences édictées par la CAF et la FIFA et rien n’a été entrepris dans le sens « , lit-on dans la missive de ladite Fédération à la CAF.
La même source ajoute : » convaincu que vous êtes aussi soucieux de protéger les joueurs et leur santé et que vous êtes attachés aux conditions qui président au déroulement de nos compétitions, il nous plaît par la présente de solliciter à nouveau la programmation dudit match sur un autre stade « .
La Fédération du Burkina Faso ne s’est pas arrêtée uniquement à cette demande, mais a soumis une autre, par laquelle elle a demandé la protection de la délégation de son équipe nationale lorsqu’elle se rendra en Algérie pour jouer la dernière confrontation, et pour travailler à l’incarnation de l’esprit sportif lors de ladite rencontre.
» À titre de rappel, en 2013, l’équipe Burkinabé avait été l’objet de tracas aux fins qu’elle n’aborde pas le match dans les conditions propices à la performance, dont entre autres, des nuisances sonores toute la nuit durant aux abords de son hôtel, des embouteillages créés sciemment sur la voie d’accès au stade et les joueurs empêchés de quitter l’hôtel pour une fouille sous prétexte que les couverts et les serviettes de chambre n’étaient pas au complet « , indique une lettre de la Fédération adressée, ce vendredi 05 novembre, au Secrétaire Général de la CAF.
» Au regard de tous ces faits, de nature à fausser l’équité de nos compétitions, nous vous saurons gré des dispositions appropriées qu’il vous plaira de faire prendre pour la sécurité de la délégation du Burkina Faso en Algérie et surtout pour le déroulement du match dans le fair-play, l’esprit sportif, la quiétude et la préservation des chances de chacune des équipes « , ajoute la même source.
Avec toutes ses déclarations, il semble que la Fédération Burkinabè de football lance « une guerre psychologique » contre les Verts.
Rappelons que le président de cette dernière avait déjà lancé des propos « critiques » contre les hommes de Belmadi, disant ainsi que « l’équipe nationale algérienne a un niveau moyen et gagne toujours grâce à son mauvais terrain ».