La ligue des de champions de l’UEFA est l’une des compétitions les plus suivies à travers le monde, mais aussi l’une des plus piratées. Cela n’arrange pas trop les affaires de Canal +, de RMC, mais aussi du milliardaire qatari, Al Kheliefi, patron de beIN Sport.
Les trois chaînes sont les seuls diffuseurs de la Ligue des champions, et ils ne sont concurrencés que par des sites pirates, contre lesquels ils viennent de remporter une victoire qui va sans doute inciter plus d’un fan de foot à acheter un abonnement.
Les trois chaînes TV ont obtenu, hier lundi, via une ordonnance du tribunal judiciaire de Paris, une obligation pour les fournisseurs d’accès à internet français de « bloquer l’accès aux sites web frauduleux, qui mettent à disposition des flux illégaux et non autorisés de matchs de Ligue des champions ».
Lutte contre le piratage : les chaînes TV exultent
La chaîne Qatarien beIN Sport, a indiqué, via une déclaration faite par Caroline Guenneteau, sa directrice juridique adjointe que ces « mesures de blocage prises par les FAI (fournisseurs d’accès à internet) va rapidement réduire significativement l’accès vers des sites frauduleux, moins de deux mois après l’entrée en vigueur de la loi ». Pour cette chaîne, il s’agit d’une démarche qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la corruption.
Pour sa part, Canal + a fait savoir qu’il s’agit d’une « une avancée majeure dans la lutte contre le piratage audiovisuel en France ». Enfin l’UEFA a déclaré que deux sociétés anti-piratage vont avoir pour tâche de fournir « des services de détection, de surveillance et d’application liés au contenu piraté en direct et non en direct mis à disposition sur les plateformes de médias sociaux couramment utilisées et sur toutes les plateformes et services Internet, tels que les sites web, les services IPTV, le P2P et les applications non autorisées ».