M. Zeggai
C’est rageant de rater une victoire qui était à notre portée. Ce n’est pas facile d’admettre de concéder des points surtout face à un rival pour le maintien. Je pense que nous avons manqué de chance quand on voit des joueurs rater des occasions devant les buts vides sans oublier la sortie de Vivien sur blessure ». Mais cela n’explique pas tout dans la mesure où certains choix du coach du MCO ont été contestés. Comment peut-on prétendre gagner un match quand on aligne une équipe ultra-défensive à domicile ? Un milieu de terrain composé de joueurs à vocation défensive, Bedbouda, Heriat et Helaïmia et sans aucun meneur de jeu. Mais là, avouons que le champ de manœuvres de l’entraîneur du MCO est très limité.
Selon un proche de l’équipe, il n’y a même pas un règlement intérieur. Professionnalisme, dites-vous ? Le MCO est aujourd’hui géré comme un club de quartier.
C’est la triste réalité du terrain. Face au CRB, Mansouri et Mohammedi ont déclaré forfait à la dernière minute. Heriat et Sebbah ont pris gratuitement des cartons qui les priveront du match aller de Coupe d’Algérie contre le CS Constantine. Bedbouda, avec un poste de prédilection d’arrière gauche, dispose-t-il des critères et les réflexes pour être utilisé comme milieu de terrain ? Encore plus, ces deux joueurs avec Mekkaoui sont devenus des spécialistes des contestations avec les arbitres pour dissimuler leurs insuffisances. Avec un effectif limité, en l’absence d’un fond de jeu, une indiscipline sur et en dehors du terrain, ainsi qu’un jeu confus, le MCO n’est pas prêt pour sortir du gouffre et risque d’hypothéquer son maintien. En un mot, certains joueurs sont en train de mener le Mouloudia d’Oran vers la catastrophe. C’est le résultat d’une gestion approximative et des conflits internes entre actionnaires du plus grand club de l’ouest du pays.
Hyproc, c’est quoi le problème ?
Par ailleurs, concernant la venue d’Hyproc, depuis la signature du protocole d’accord préliminaire début janvier passé, aucune nouvelle à propos des bilans financiers exigés par ladite société. Certains échos affirment que les bilans sont prêts et qu’une assemblée générale des actionnaires est prévue pour approbation. Pour l’heure, ce ne sont que des rumeurs au sujet des véritables intentions des deux parties de passer à l’acte, comme souhaité par les autorités locales de la ville, à leur tête le wali Mouloud Cherifi, qui a été pour beaucoup dans le lancement du projet. On croit savoir que depuis 2011, aucun bilan n’a été présenté par les responsables du club depuis la création de la SSPA.
Une attitude qui contraste avec les règles du professionnalisme et aussi et surtout avec le code de commerce qui régit les SSPA en Algérie, selon certains spécialistes.